Wed, 04 Jun 2014 20:10:00 +0200

Une différence essentielle entre la drague classique et la drague libertine est que, dans le premier cas, un homme qui sort un préservatif de sa poche dès le premier verre risque de prendre une gifle tandis que, dans le second cas, c’est l’homme qui ne dégaine pas très vite sa petite capuche qui risque la gifle. Au sens figuré bien sûr. Mais derrière cette boutade, il faut comprendre que, dans le milieu libertin, où le sexe se pratique par principe de façon ludique et responsable, un homme qui ne montre pas dès le premier abord son soucis de la prévention contre les maladies est un homme dont il faut se méfier.

De votre côté, les filles, ayez toujours des préservatifs avec vous. Il est possible que les responsables d’établissements ne vous en donnent pas, sous prétexte que vous êtes une femme et que c’est à l’homme de gérer cela. Mais réclamez-en quand même. Et tant qu’à faire, enfoncez le clou en demandant des préservatifs féminins, ça leur apprendra à considérer votre autonomie. Si les préservatifs sont en libre accès, prenez-en d’avance.

Lorsque vous êtes d’accord avec votre ou vos partenaires pour un moment de délices partagés, au moment d’entrer dans une alcôve, faites le point sur votre stock. Prévoyez d’en avoir 3. Une panne d’érection, une pause, un préservatif défectueux… Il est dommage de devoir ressortir pour en prendre.

Si un de vos partenaires n’en a pas, demandez-lui pourquoi. S’il s’est amusé peu de temps avant et a oublié d’en reprendre, cela peut être excusé. Si en revanche ses réponses font transparaître un manque de responsabilité, voire une prise de risque consciente de sa part, vos alarmes doivent sonner immédiatement dans votre tête. Est-il déjà contaminé? Envisage-t-il au final une relation non protégée? Dans tous les cas, un homme qui néglige la prévention est un homme dangereux. Approfondissez en quelques mots ses réponses et n’hésitez pas à mettre fin immédiatement aux contacts, avec diplomatie mais fermeté.

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Thu, 26 Sep 2013 21:40:00 +0200

Voilà une question que j'ai abordée avec des collègues féminines intriguées par le libertinage mais qui s'imaginaient que les libertins étaient des entités lointaines. Non, non. Je leur ai expliqué que leur boulangère, leur facteur ou leur conducteur de bus pouvaient l'être, peut-être même de très bons amis à elles également. Quoi ? Parmi nos copines ? Mais non ! Mais si ! Mais comment le savoir alors ?

Ah...

Les modes et les habitudes de vie dans le milieu libertin portent notamment les femmes à l'épilation intégrale, aux manucures french, à l'augmentation mammaire et aux tatouages ou piercings coquins.

OK, pour l'épilation intégrale, c'est plus difficile à discerner. Mais si vous avez une copine adepte du french, avec un tatouage débordant du décolleté ou un piercing dans le nombril, demandez-lui ce qu'elle pense de l'épilation intégrale (il est rare que des non libertines pratiquent l'épilation intégrale toute l'année) ou des seins refaits. Et enchaînez tranquillement sur le thème du libertinage.

Pour les hommes c'est moins net. L'épilation intégrale.

Et moi dans tout ça ?

C'est facile. Je dois être la seule habituée du Cap à ne pas être tatouée ni piercée. Eh oui. Mes seins sont naturels aussi. Eh oui. Non pas que je sois opposée au travail sur le corps ou à la chirurgie esthétique, bien au contraire. Mais mon petit luxe, c'est que mon corps ne présente aucune trace de modification.

Moi, c'est french et épilation intégrale - enfin, plutôt ticket de métro ces temps-ci.

Petit jeu du jour pour les non libertin-e-s : Regardez vos copines sous l'angle de de leurs manucures, de leurs ornements corporels et de leurs arguments mammaires et orientez la conversation sur l'épilation intégrale... Amusez-vous bien !

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Wed, 17 Jul 2013 07:56:00 +0200

C'est reparti pour des mois d'orgies et de festivités au Cap.

Au camping René Oltra, dans le village naturiste du Cap d'Agde, camping historique entouré désormais de nombreux immeubles, il y a des libertines et il y a encore des vacancières qui ne le sont pas mais continuent à venir là en hommage à l'histoire. Alors comment faire la distinction et ne pas proposer un cuni à tort et à travers ?

"Les libertines sont celles qui ne vont pas à la douche en tongs"...

Bel adage et si vrai...

Mules à talons, espadrilles compensées, sandales lacées à talons... La liste est variée des souliers qui assureront une démarche ultra féminine aux coquinettes. Les rudes chemins du camping avec leurs gros cailloux ne dissuadent pas les belles de s'afficher sexy avec les seuls accessoires envisageables quand on vit nue et qu'on va se laver. Dans la journée, on y ajoute une ceinture, des bijoux... Mais pour aller à la douche, rien, juste "pas de tongs".

Ce n'est même pas délibéré. C'est dans la logique de l'ambiance sexe du Cap. Les non libertines en tongs sont juste très cool et hors sexe...

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Tue, 05 Jun 2012 22:59:00 +0200

J'ai reçu récemment un mail qui m'a beaucoup émue par la confiance dont il témoignait et le désarroi qui le nourrissait:

"Bonjour Flo,

"J'ai passé quelques mois à vivre le malaise d'un échec, d'un passage à l'échangisme pas geré comme on le souhaitait, comme un traumatisme intérieur.

"De plus, un accident de capote survenu en septembre entre un homme et ma femme nous a certainement perturbés un peu dans notre nouvelle quête, je dirais une quête plus pour ma moitié que pour moi, car ce gros échec, une grosse panne pendant que ma femme criait son plaisir, a été le debut d'une longue période de doute.

"Bien sûr, j'avais beau essayer de me dire que ça n'allait pas se reproduire, mais chaque fois blocage, je laissais ma femme s'amuser le temps que je tenais la chandelle, je ne voulais pas la priver de s'amuser et je savais que ça ne contribuait pas à me remettre en selle !!

"Cela faisait deux bonnes semaines que nous parlions de mon souci, ce stress, cette peur des femmes qui s'approchaient de moi avec convoitise et que je pensais ne pas être capable de satisfaire 1 fois sur 2 au moins !!! J'ai même été obligé de l'avouer à l'une d'entre elle pour ne pas la faire espérer - quel dommage une poupée !! Son mari s'est voulu rassurant en me disant qu'en parler c'était déja être en voie de guérison.

"Les jours qui ont suivi cette soirée, j'étais à 2 doigts d'écrire à mon docteur Gourmande, mais je me suis souvenu lors du mail des voeux que votre travail vous prenait du temps et j'ai repoussé ce mail.

"Ma femme en était venue à ne s'amuser qu'avec le couple d'où est parti ma panne, peur sûrement due à la soirée accident, peur de repartir vers des inconnus, peur d'un nouvel accident, puis aussi destabilisée à son tour par mon désarroi.

"Très récemment, nous avons vécu une soirée finalement très réussie, avec un trio à la clef. Cette soirée sauna ne s'annoncait pas sous les meilleures conditions, pourtant ma femme voulait vraiment y aller. Est-ce le debut de la fin de mes tracas? "La pièce est peut-être tombée?". J'espère que je vais pouvoir jouer et l'accompagner. Quand je dis jouer ce n'est pas forcement pour baiser à tout va, toutes les nanas de la terre, mais pour profiter de ces sensations ensemble comme lors de cette soirée sauna.

"Pour nous en tous cas, le libertinage, c'est surtout une histoire d'amour !!

"Merci de m'avoir lu,

"Gros bisoussss"

Et récemment, un ami qui vient de découvrir le libertinage avec sa femme m'a confié qu'il s'était trouvé ne pas arriver à bander, pour la première fois de sa vie, ce qui l'avait beaucoup perturbé. Il en a parlé à son médecin, qui lui a prescrit du Cialis! Autant prescrire des pinces pour garder les yeux ouverts quand on passe d'une pièce obscure à une pièce éclairée et qu'on plisse les yeux. Bien sûr, le libertinage ne fait pas partie du cursus des étudiants en médecine...

Suite à un article dans lequel j'avais écrit il y a quelques temps que les hommes novices attachés sentimentalement à une femme avaient du mal à se lâcher dans le contexte libertin, on m'a demandé des explications.

Des explications, je ne suis pas sûre d'en apporter qui aient un caractère exhaustif. Disons qu'il y a des situations récurentes que j'ai constatées. Il y a des hommes avec qui j'en ai parlé. Et il me semble qu'il y a quatre origines possibles à ce qui peut être vécu comme une défaillance.

Concurrence faussée

L'homme peut se représenter, en présence d'autres hommes, dans une situation de concurrence facilement induite par la configuration : une femme entourée d'un groupe d'hommes dont il n'est qu'un membre. Il peut même trouver que ses "concurrents" ont davantage d'attraits physiques que lui. Cela peut alors être désagréable. Mais à moins qu'il n'ait des complexes préexistants sur certains points - la taille du pénis ou l'importance de la musculature étant les plus courants - il n'y a pas de quoi débander, au contraire. Il suffirait de se mettre en valeur sur ses propres atouts et faire jouer la concurrence. SAUF QUE... si l'on n'est pas dans une perspective de gang bang, il n'y a pas de place pour l'exercice d'une concurrence virile. Les hommes sont uniquement là dans une perspective d'union confraternelle visant le plaisir de la femme. Et le déroulement nécessairement courtois des échanges alternatifs avec la dame est compliqué à gérer. Il faut doser son action, laisser sa place poliment, bander au bon moment... Dans une concurrence sportive, on regarde ses concurrents. Là, c'est surtout la femme qu'il faut regarder et cette triangulation de l'action est tellement inhabituelle, tant en matière de sexe qu'en matière de concurrence sociale, qu'il peut arriver que la motivation en arrive à défaillir.

Pour que les choses se passent alors au mieux, il est surtout essentiel que l'homme soit capable d'interroger ses propres repères quant à la virilité et la concurrence. Le roseau sera là toujours plus satisfait que le chêne.

Négation / affirmation de son statut

Voir sa femme avoir autant, sinon plus, de plaisir avec d'autres hommes est un spectacle qui peut susciter chez l'homme à un sentiment d'être nié aussi bien en tant qu'homme qu'en tant qu'amant. Refuser le rôle de l'étalon et se placer dans le rôle de l'observateur controlant le bien-être et la sécurité de sa femme est alors une façon de se singulariser par rapport à tous ces hommes en érection. La réaction n'est bien sûr pas aussi claire est consciente. Mais le mécanisme est cohérent et efficace. Malheureusement, faute de pouvoir être explicité, ce mécanisme bien naturel passe au second plan derrière sa conséquence : la panne.

Pour éviter cela, il convient que le statut de l'homme soit maintenu en position d'amant privilégié : qu'il ait clairement le rôle de choisir les partenaires de jeux de sa femme, que sa femme le regarde ou le caresse plus souvent qu'elle ne regarde ou caresse les autres hommes, qu'il se situe physiquement au plus près de la femme...

Mais l'homme peut également apprécier ce mécanisme une fois qu'il l'a compris et ne plus considérer l'absence d'érection comme une panne mais comme un élément de supériorité et d'affirmation de son statut. Le couple évolue alors vers le candaulisme.

Peur de blesser

D'autres freins peuvent retenir inconsciemment un homme de se lancer dans l'action : ne pas vouloir se donner à une autre femme devant sa propre femme, ne pas vouloir montrer à sa femme que les autres femmes peuvent être aussi et même plus intéressantes qu'elle. Ces freins sont plus ou moins conscients mais il me semble qu'ils sont d'autant plus puissants que l'homme a déjà été infidèle.

Dans ce cas, si la femme rassure l'homme par ses mots et son comportement, il n'a plus aucune raison d'avoir peur de la blesser. Mais la culpabilité pour des infidélités passées, ou encore la peur de devenir infidèle eu égard à ses valeurs morales, peuvent encore le retenir. A ce second stade, la femme ne peut plus avoir d'impact sur son fonctionnement et il convient surtout que le couple avance très doucement et s'écoute pour pouvoir progresser.

Maintien d'un espace privé

Il est nécessaire que le l'homme et la femme définissent quelles sont les pratiques réservées à l'intimité du couple et qui n'auront pas cours lors de jeux avec d'autres hommes. Un exemple courant est le baiser sur la bouche.

Si ces pratiques marquant la limite entre l'espace intime et l'espace libertin ne sont pas clairement précisées, elles peuvent se révéler au cours des jeux. Mais il arrive également souvent que le flou entre les espaces destabilise l'homme. Sa réaction est alors, inconsciemment bien sûr, d'en imposer de son propre chef. C'est ainsi que limiter son activité sexuelle, c'est montrer que son érection ou son éjaculation sont réservées à sa femme dans l'intimité.

Pour éviter les soucis liés à cette réticence, il suffit justement de décider au départ les pratiques réservées à l'intimité à l'intérieur du couple. L'homme a ainsi clairement défini son espace privé et son espace collectif.

Dans tous les cas, comme l'a écrit mon interlocuteur dont j'ai reproduit le mail au début, en parler, c'est déjà être en voir de guérison. En parler, relativiser, comprendre ce qui se joue en nous, comprendre que ce ne doit être que du jeu. Les hommes ont leur complexité et le libertinage bouscule les repères. Que l'on bande ou pas, que l'on éjacule ou pas, peu importe finalement tellement les pratiques diffèrent.

Ces explications valent pour les hommes en couple. En ce qui concerne les hommes seuls, les mécanismes sont différents et il y a souvent moins de soucis.

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Mon, 06 Jun 2011 16:52:00 +0200

Je reviens du Cap où nous avons passé un formidable week-end prolongé avec JC et des amis. De très bons moments. Nous sommes entre autres retournés au Jeux de mains dont j'avais raconté une séance l'année dernière. C'est un excellent endroit pour la pluralité masculine A CONDITION que les femmes et couples qui sont tentés par cette pratique respectent certaines règles de base. Ayant constaté des comportements proches du n'importe quoi, j'ai eu envie de décrire ce qui à mon avis doit être respecté pour que cela se passe bien.

QUE LA FEMME SOIT PRETE ET AIT ENVIE DE CE JEU

Ce conseil est surtout destiné aux couples dans lesquels l'homme encourage vivement sa femme alors que celle-ci n'est pas complètement à l'aise avec cette perspective, qu'elle n'est pas capable de dire exactement jusqu'où elle se sent capable d'aller. Si la femme n'est pas prête, la séance se passe automatiquement mal, la tension monte de tous les côtés et cela peut aller jusqu'à la bagarre. Nous l'avons vu.

QU'ELLE SOIT ESCORTEE D'UN HOMME DE CONFIANCE CONTROLANT TOUTE L'ACTION

Il est indispensable que la femme qui souhaite jouer à cela soit accompagnée par un homme expérimenté ou au minimum motivé, conjoint ou ami complice, plus concerné par la situation de sa partenaire que par sa propre excitation.

D'abord parce qu'une femme ne peut pas en même temps faire la coordination, voire le gendarme, et se lâcher pour profiter sexuellement de l'action en même temps.

Ensuite, parce que le principe même de ce jeu implique que la femme soit en position de soumission et pas de contôle de la situation.

Enfin et surtout, parce que techniquement, il faut pouvoir préciser aux hommes présents les règles du plan, qui peuvent évoluer au cours de la séance. Par ailleurs, il y a toujours, sur la quantité d'hommes corrects, quelques exceptions qui ne le sont pas et tentent des approches dangereuses ou en contradiction avec les règles prévues. Il faut donc pouvoir les remettre à leur place, voire les éliminer.

Nous avons assisté à plusieurs scènes que nous aurions préféré ne pas voir, dans lesquelles la femme était seule face aux difficultés et aux dangers, avec à ses côtés un soit-disant partenaire de confiance dépassé, indifférent à sa sécurité ou totalement ignorant des règles et peu soucieux de les intégrer. Nous avons vu par exemple un des hommes faisant partie de la pluralité enlever sa capote lors d'une baisse d'érection, puis la remettre telle quelle, déroulée, comme une capuche, lorsque son sexe avait repris un peu de forme. Avec un risque évident de rupture du fait de cette mauvaise mise en place. Le mari de la femme ne faisait que la regarder en se masturbant sans rien vérifier autour, et un de nos amis a dû aller lui signaler le problème! Nous avons vu aussi une femme sur le visage de laquelle un homme voulait visiblement éjaculer alors que ça n'était pas prévu : c'est la femme qui a dû demander de s'écarter à cet homme qui est allé s'installer... de l'autre côté de son visage en espérant qu'elle ne le reconnaîtrait pas! Il avait bien compris par contre que le mari ou partenaire de cette femme n'était pas vigilant.

QUE CET HOMME DE CONFIANCE SOIT CLAIREMENT IDENTIFIABLE

Les autres hommes présents dans la séance doivent pouvoir s'adresser à lui, d'une parole, d'un geste ou d'un regard, pour savoir s'ils ont l'autorisation de tenter telle ou telle approche. Si le plan se stabilise autour d'une certaine action, cet homme peut temporairement s'écarter mais très légèrement, tout en continuant à surveiller, les autres hommes attendant alors tacitement la phase suivante.

Si les hommes ne savent pas à qui s'adresser ni quoi faire, ils tentent n'importe quoi de façon désordonnée, ce qui ressemble plus pour la femme à une nuée de moustiques qu'à du sexe collectif et elle est obligée de se tortiller et changer de place et de position, si bien qu'au bout d'un moment, personne ne comprend plus rien et elle s'en va agacée. Nous l'avons vu aussi.

QUE CE QUE L'ON SOUHAITE SOIT DEFINI DES LE DEPART

Il faut que ce qui est possible ou non soit clair entre la femme et son homme de confiance. Les jeux peuvent évoluer au fil de la séance mais ce que la femme ne veut en aucun cas doit être entendu par son partenaire de contrôle. Même et surtout s'il s'agit de totale soumission dans laquelle la femme n'a pas le droit à la parole.

QUE LES REGLES SOIENT CLAIREMENT DEFINIES

Il faut que le partenaire accompagnateur de la femme indique clairement aux hommes présents ce qu'ils peuvent ou ne peuvent pas faire. Il peut y avoir différentes phases, mais qu'elles soient toujours faciles à comprendre.

Lors d'un plan sans pénétration, le plus simple est encore de mettre la main devant l'entrée du vagin. Si la pénétration devient possible, ce partenaire de confiance peut par exemple sortir des préservatifs - il est toujours mieux d'apporter ceux que l'on préfère en dans lesquels on a confiance - et les montrer alentour, façon aussi de sélectionner ceux qui auront le droit d'aller plus loin.

Si l'éjaculation sur le corps est exclue, une solution est de mettre la main ou un pan de vêtement sur les parties habituellement cibles. Ou encore de surveiller et d'écarter les hommes qui ont l'air au terme de leur masturbation. Si au contraire le plan prévoit une douche de sperme, l'homme de confiance peut caresser largement la poitrine de la femme et l'amener à se cambrer et être très accessible.

Bref, tout est possible, mais tout doit toujours être parfaitement clair.

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Mon, 14 Mar 2011 15:08:00 +0100

Les statistiques sont là : mes articles de conseils sont bien plus consultés que mes récits ou même mes photos. Quoi? Mon cerveau serait-il devenu plus important que mon sexe? lol...

Donc je vais continuer... Et cette fois au sujet de la meilleure façon de conquérir dans les espaces de drague cette proie inestimable que nous représentons, nous les femmes seules. Stop! C'était juste un test. Si vous raisonnez comme ça, vous êtes mal partis...

Voici donc quelques paroles ou attitudes à ne pas avoir avec une femme seule rencontrée dans le milieu libertin ! Et il y a du vécu derrière...

Cela me fait toujours rire, mais ce n'est jamais le but de leur auteur. Peut-être qu'en en parlant, je ne les verrai plus?

Pour rester au second degré, je vais continuer à appeler "proie" l'objet féminin des désirs virils d'un moment.

A ne pas faire :

Au sauna :

Se masturber d'un air affamé à 2 mètres de sa proie en la dévorant des yeux.

S'approcher de ladite proie et sans transition, sans même avoir évalué d'un regard si on a une chance, lui glisser une main entre les jambes.

Etablir un contact physique avec sa proie en regardant ailleurs - presque en sifflotant. Oui, je sais bien, ça donne une issue de secours en cas de refus. Du style : Oh, excusez-moi, je n'avais pas fait attention. Mais bon, quand on en est là, il vaut mieux faire attention, très attention.

En club :

Mettre un verre d'office dans la main de sa proie en espérant qu'elle va se sentir obligée à quelque chose.

Demander à sa proie de lui faire visiter les lieux et lui sauter dessus au premier tournant. Oui, bien sûr, faire visiter les lieux à un homme est souvent un préliminaire tacite, mais il faut quand même vérifier si la suite est envisageable.

A ne pas dire :

"Puisque tu n'es pas disponible ce soir, tu n'aurais pas une copine à me présenter?"

"Est-ce que tu aimes la sodomie?" (quand ça ne fait que 5 minutes que vous la connaissez, et surtout si juste auparavant vous parliez d'un sujet tel que la déco des clubs libertins)

Si vous avez des anecdotes de maladresses, mettez-les en coms et je les ajouterai dans l'article!

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Wed, 09 Feb 2011 22:21:00 +0100

Je reçois souvent des mails de femmes, hommes ou couples tentés par le libertinage et qui, ayant parcouru ce blog, me sollicitent pour les conseiller ou les accompagner dans leur découverte.

Cette confiance me touche. Et me fait mesurer à quel point les établissements libertins ne paraissent pas suffisemment ouverts d'emblée pour les personnes tentées.

Certains établissements proposent des soirées "novices" ou "débutants" mais sans accompagnement particulier.

Alors a germé en moi l'idée d'organiser dans la région une soirée convivale, pour faire le point sur toutes les questions pratiques, sanitaires et psychologiques qui se posent avant d'aller plus loin dans la démarche libertine.

Cela pourrait par exemple se passer en début de soirée, dans un club qui serait alors ouvert en privé uniquement dans ce but, et se prolonger ensuite lors de l'ouverture du club pour ceux qui ont envie d'aller plus loin.

Qu'en pensez-vous?

Je vous propose de me donner votre avis et me dire si vous êtes intéressés, soit en laissant un commentaire, soit par mail si cela vous paraît plus confortable...

P.S. du 24 février : Et bien les choses sont lancées et la soirée aura donc lieu au sauna Beaulieu à Anglet le 11 juin!

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Sat, 09 Oct 2010 08:12:00 +0200

Des femmes m'ont demandé à plusieurs reprises par message privé des conseils sur les tenues qu'il convient de porter pour aller en club.

D'abord, je pense qu'il faut faire une différence entre arriver en club et être en club. Certaines femmes arrivent directement en tenue sexy. Je préfère y aller en tenue de ville, me changer sur place et me rechanger pour partir - on ne sait jamais, on peut toujours finir une soirée aux urgences (histoire vécue) ou être arrêtée par la police pour un contôle d'alcoolémie ou d'identité et on se sent plutôt décalée si l'on est en tenue ultra sexy.

En ce qui concerne la tenue à porter dans le club même, j'avais déjà fait un article et puis un autre sur ce que je pensais du dress code imposé dans de nombreux clubs et qui visent à convertir la femme en objet sexuel unilatéral sans lui permettre de nourrir son propre imaginaire.

Techniquement, les vêtements les plus couremment portés sont une robe ou une jupe avec un top, le tout plus ou moins décolleté ou ajouré en fonction du degré d'expression sexy que chaque femme veut communiquer. Plus on se sent prête à séduire et assumer la séduction qu'on va provoquer, plus on peut se présenter sexy, selon les modalités qu'on aime soi-même.

Pour un premier contact avec les clubs, il est sans doute préférable d'être soft et de s'ouvrir progressivement, d'y retourner plusieurs fois en ayant l'impression de bien comprendre ce qui s'y passe et peut s'y passer pour soi-même.

Dans tous les cas, il faut toujours suivre uniquement ce que l'on sent, qu'il s'agisse de tenue ou de comportement.

Conseils complémentaires extrêmement judicieux de M. Chapeau :

Quelques commentaires purement pragmatiques :

D'abord, n'oubliez pas que, si la soirée se passe bien, vous aurez à enlever vos vêtements à un moment ou un autre, probablement dans un coin sombre. Si les guépières ou les bottes à lacets sont très jolies, elles peuvent faire perdre un temps précieux dans le feu de l'action. Sans aller jusqu'aux solutions extrêmes, comme une amie qui sort avec une robe et des chaussures pour tous vêtements, préférez des vêtements facile à enlever... et à remettre !

Autre point, à propos du rhabillage, il est courant de perdre chaussettes (pour les hommes) ou strings entre les coussins ou sous les matelats. Si vous sortez en Lise Charmelle ou en Chantal Thomass, gardez la tête froide dans les alcôves et faîtes un petit tas bien propre, ni trop loin, ni trop près de vous. Mieux vaut passer pour une psychopathe que de perdre ses sous-vêtements fétiches !

Idem pour les bijoux, vérifiez qu'ils tiennent bien.

Prévoyez éventuellement des bas de rechange pour la sortie, au cas où des ébats trop ardents n'aient ruiné la paire avec laquelle vous êtes entrée.

Ah, une dernière chose. Les alcôves sont parfois très sombres. Choisissez une tenue noire pour passer inaperçue ou au contraire des couleurs claires pour attirer l'attention. Attention, certaines pièces peuvent être éclairées en "lumière noire", ce qui rend le blanc fluo ...

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Tue, 27 Apr 2010 15:45:00 +0200

J'en avais déjà parlé, j'en reparle.

1° LE GEL

J'ai eu un accident de préservatif, totalement par ma faute.

J'étais très excitée mais je sentais que ma lubrification n'était pas assez efficace à ce moment là pour le contact du latex.

J'avais par coquetterie stupide confié ma pochette de préservatifs et gel à un ami au bar et oublié de la reprendre avant d'aller dans l'alcôve. Mon partenaire n'avait plus de gel. Nous étions avec un autre partenaire qui... s'est rendu compte que sa propre pochette était vide - les responsables de l'établissement avaient oublié de la garnir à l'entrée. Et nos autres partenaires étaient un couple - donc une pochette pour deux - et ils ne l'avaient pas avec eux, pensant que nous aurions tout ce qu'il faut. Et enfin, l'alcôve dans laquelle nous étions était dépourvue de dosettes de gel alors que toutes les autres en contiennent dans un récipient.

Cela fait beaucoup de bêtises de toutes parts.

Et comme si cela ne suffisait pas, plutôt que de casser l'ambiance collective, j'ai préféré espérer que ma lubrification naturelle suffirait finalement.

Elle n'a pas suffi et le préservatif a lâché.

Donc : toujours s'assurer que l'on a soi-même plusieurs dosettes de gel et des préservatifs avant d'entrer dans une alcôve. Et choisir l'option de casser l'ambiance plutôt que de risquer un accident.

2° LE TRAITEMENT D'URGENCE SIDA

Dans un tel cas, il faut que les deux partenaires fassent des analyses DANS LES 24 HEURES et non dans les 48 heures selon les informations que j'avais quand j'ai rédigé le premier article, ET DE PREFERENCE DANS LES 4 HEURES après le rapport à risque.

Cela parce que le traitement d'urgence que doit prendre le partenaire séronégatif au cas où l'autre se révèlerait séropositif est à faire dans ce délai.

Sida Infos Service parle toujours du délai de 48 heures, mais les urgences hospitalières de Pau m'ont indiqué qu'au delà de 24 heures le traitement n'était plus administré.

Pour plus de précisions sur les lieux où faire le test et les modalités du traitement, contacter les urgences hospitalières de votre département, le 112, le 15, ou Sida Info Service au 0 800 840 800.

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Thu, 04 Mar 2010 22:14:00 +0100

Un couple proche de ce blog m'a interrogée pour avoir mon opinion sur ce sujet : fellations avec ou sans préservatifs? C'est une question fondamentale que je me suis posée aussi. Et je me suis dit que ça pouvait concerner bien des personnes et j'ai décidé de publier ma réponse sous forme d'article.

Au départ, je ne faisais de fellations qu'avec préservatifs.

Mais d'une part, le risque de contamination semble nul avec le liquide préspermatique puisque la salive détruit des virus et bactéries (PS : Précision suite à un commentaire : C'est le risque de contamination par le VIH et certains agents contaminants de MTS qui semble nul en raison de l'acidité de la salive et du faible taux de concentration des agents contaminants dans le liquide préspermatique. Certaines MTS peuvent néanmoins être contractées par voie buccale comme par voie vaginale même avec préservatifs. Il s'agit de maladies facilement guérissables et il convient donc toujours d'être vigilant sur l'apparition de signes innhabituelles sur les muqueuses).

Et d'autre part, j'ai acquis une technique qui me permet d'éviter au maximum d'être en contact avec ce liquide préspermatique, en déglutissant continuellement, évacuant au fur et à mesure ma salive et ce liquide viril, ce qui d'ailleurs humidifie constamment la verge et réjouit mes partenaires qui ne se doutent pas de la raison de mon manège :) J'ai décrit ça dans l'article Fellation et préservatifs 1.

Par contre, il faut absolument éviter d'avaler lors de l'éjaculation car le flot est trop important pour que la salive neutralise les agents contaminants. Donc il faut préciser avant de commencer que la femme ne veut pas avaler. Il faut le préciser car il y a des femmes et des couples pour lesquels avaler est le grand jeu. Et oui... Par exemple gang bangs en avalant tous les hommes qui se présentent. Expérience proche de moi. De la folie, mais bon...

Examiner discrètement le sexe des partenaires avant et refuser s'il y a la moindre trace suspecte. J'en ai encore éliminé un samedi soir qui avait un papillomavirus très avancé de plusieurs centimètres de diamètre d'étendue et qui voulait me faire croire qu'il pensait que c'était un poil incarné qui avait dégénéré.

Se laver les mains avant et inviter naturellement les partenaires à faire de même.

Et bien sûr coïts protégés car là, même le liquide préspermatique peut être contaminant et à l'inverse, le vagin peut contenir des agents contaminants.

Rapports avec préservatifs même entre personnes du couple pour que les autres partenaires n'aient pas la crainte qu'il y ait du sperme dans le corps de la Miss pendant l'échange.

De toutes façons être toujours à l'écoute de son corps car nul n'est à l'abri de mycoses et autres, même avec des précautions. La simple utilisation du préservatif de façon intensive peut en causer par le déséquilibre de la flore vaginale. Ce n'est rien, mais à la moindre odeur suspecte ou aspect inhabituel, il faut consulter ou demander conseil au pharmacien.

Cela paraît un peu lourd comme ça, mais ça devient vite un ensemble de réflexes rapides.

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