<![CDATA[Blog sexe de Flo Castels libertine amatrice (CONFIDENCES SUR LE LIBERTINAGE DE FEMME SEULE)]]> http://flo-castels.fr/categorie-10844138.html Les derniers articles publiés dans la catégorie "CONFIDENCES SUR LE LIBERTINAGE DE FEMME SEULE" du blog "Blog sexe de Flo Castels libertine amatrice" fr http://fdata.over-blog.net/2/49/09/44/avatar-blog-1075786379-tmpphpCtIFsi.gif <![CDATA[Blog sexe de Flo Castels libertine amatrice (CONFIDENCES SUR LE LIBERTINAGE DE FEMME SEULE)]]> http://flo-castels.fr/categorie-10844138.html Sat, 06 Aug 2016 10:43:03 +0200 Sat, 06 Aug 2016 10:43:03 +0200 Erog.fr RSS 2.0 Engine Copyright 2018 flo-castels.fr CONFIDENCES SUR LE LIBERTINAGE DE FEMME SEULE http://www.rssboard.org/rss-specification/ <![CDATA[Rencontre coquine et inattendue avec un très jeune homme]]> http://flo-castels.fr/article-rencontre-coquine-et-inattendue-avec-un-tres-jeune-homme-120809534.html Que les hommes jeunes recherchent des milfs dans le milieu libertin, c'est courant, j'en ai déjà parlé ici et , et encore . Je me suis "adaptée" à cet état de fait et cela se passe très bien désormais. Je ne suis pas "cougar" et je ne les encourage pas. Et je persiste à penser que cette notion de cougar est commerciale plus que sociétale et vise juste à conforter les hommes jeunes dans leur fantasme que des femmes mûres les recherchent. D'ailleurs, quand je circule sur les sites pornos, je ne vois que des publicités destinées aux hommes jeunes les incitant à rencontrer des femmes mûres. Je ne vois jamais d'incitations à ce que moi, consommatrice mûre, j'aille contacter des hommes jeunes.

Donc ces rencontres avec des hommes jeunes dans le milieu libertin, c'est courant pour moi. En dehors du milieu, c'est une expérience toute nouvelle. Je n'irai pas jusqu'à dire que ce n'était qu'à titre ethnographique, mais il y avait de cela. Comment donc fonctionnent les jeunes hommes qui ne sont pas nourris de culture libertine, c'est à dire qui n'ont pas été briefés au sujet du respect, de la distance à conserver par rapport aux autres et surtout à soi-même, des pratiques interdites, du principe du pur jeu, etc ? Comment fonctionnent ces jeunes dont un sondage IFOP du 17 octobre dernier indique que 80% des 18-24 ans consomment régulièrement du porno sur internet ?

Alors voilà, il y a quelques semaines, lors d'une fête de village... Il faut dire que les fêtes sont souvent délurées par ici, et pas seulement celles de Bayonne ou de Dax. Mais d'habitude, cela reste intergénérationnel. Donc lors d'une fête de village, je me suis trouvée dans une situation tout à fait inattendue, moi qui prends soin de maintenir une frontière étanche entre ma vie sociale et ma vie libertine. Je n'envoie pas de messages non-verbaux d'appel au sexe dans la vie courante, enfin j'essaie de maîtriser ma communication. Et bien dans cette fête, je me suis fait draguer d'une façon aussi sympathique que déterminée par un jeune homme de - disons tout au plus - 20 ans.

Je ne suis pas forcément contre la perspective, mais il est un peu rôti et la drague alcoolisée ne me semble d'aucun intérêt. C'est tout de même drôle qu'il ait jeté son dévolu comme ça sur moi, alors que, contrairement au monde libertin, il y a ici l'embarras du choix en termes de femmes sexuellement actives (désinhibées par l'alcool) de tous âges, y compris du sien. Je maintiens finalement ma frontière et je m'en vais, ne lui laissant comme info sur moi que mon prénom et une vague indication sur mon lieu de vie. Je me dis que le lendemain, il aura tout oublié. Fin du premier acte.

Mais deux jours après, voilà que je reçois un coup de fil de mon dragueur qui a fait sa petite enquête avec ses souvenirs et les moyens techniques à sa disposition et qui persiste dans ses propositions.

Il n'habite pas loin et nous avons beaucoup de relations communes. Nous sommes d'accord sur le fait que tout cela doit rester secret, et sur le fait qu'il ne s'agit que de sexe. L'affaire se conclut et nous prenons rendez-vous.

Je trouve la situation très amusante, dans toute la complexité de la démarche de mon nouvel amant. Sa curiosité, sa détermination, son culot, mais aussi sa timidité qui pointe par moments, et son envie de moi, et encore le secret... Vraiment très amusante et excitante à différents niveaux.

Et au final, quoi? Et bien pas vraiment de différence avec un jeune libertin affirmé.

J'ai aiguillé la conversation préliminaire sur la question de la différence d'âge. Même réponse que lorsque je la posais à mes premiers contacts libertins plus jeunes que moi : ça lui semble cool. Il n'a pas eu auparavant d'expérience avec ce décalage. Mais certains de ses copains en ont eues et ils ont trouvé ça très bien.

Passons à l'action. Est-ce que je vais me trouver confrontée à un pur produit de la société de consommation du porno internet ? Genre éjaculation faciale, tendance cum food ou autre ? Ben non. Pas trop de baisers, c'est tout. OK.

Du coup, pour l'ethnographie, je n'ai pas beaucoup de nouveauté à travailler.

Par contre, j'ai passé un super moment... Expérience apparemment plutôt concluante pour lui aussi...

 

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Sun, 27 Oct 2013 14:00:00 +0100 ff4eec858eaf5dcce80201ecf2296da1 CONFIDENCES SUR LE LIBERTINAGE DE FEMME SEULE http://flo-castels.fr/article-rencontre-coquine-et-inattendue-avec-un-tres-jeune-homme-120809534-comments.html#anchorComment
<![CDATA[Pèle-mèle... Où je reviens sur les libertines seules]]> http://flo-castels.fr/article-pele-mele-ou-je-reviens-sur-les-libertines-seules-103471421.html  

Voilà un moment que je n'avais pas parlé des états d'âme des libertines seules.

J'en parlais abondamment avant, découvrant inlassablement le libertinage, intégrant avec avidité toutes les règles, la plupart du temps seule, à défaut d'être chaperonnée ou de trouver de la documentation disponible. Ce blog est un espace dédié au partage de ces curiosités, émotions, déceptions, surprises... 

Avec le temps, ces curiosités, émotions, déceptions et autres surprises ont été explorées, disséquées, discutées avec vous... Elles ont trouvé leur place et du coup, le besoin d'en parler a perdu de son intensité.

Bon, j'en parlais "avant". OK. Avant quoi? Avant ces rencontres particulières qui ont fait évoluer mes envies. JC... S... Aucun rapport entre les deux. Si, quand même. Coïncidence purement géographique. Bref.

Et je dois bien avouer, oui, oui, "avouer", que je ne raconte pas tout sur ce blog. On me le fait d'ailleurs remarquer. Les visiteurs même les plus motivés n'arrivent parfois pas à distinguer les personnes que j'évoque. Il n'y a pas de liens chronologiques... Disons que je ne raconte que ce qui me semble présenter un intérêt assez large. Et puis j'ai envie de garder des trucs pour moi. Il y a des choses dont je ne parle jamais, ni dans ce blog, ni à personne, et qui pourtant sont essentielles dans ma vie.

Où est-ce que je veux en venir?

A faire un point sur le stade où j'en suis aujourd'hui.

D'abord, en ce qui concerne le relationnel.

Exit JC. Pas envie d'en parler.

Je suis donc redevenue authentique libertine seule. Même si avec JC, nous continuions à avoir des expériences séparées. Mais par rapport à ces expériences que je pouvais avoir seule ou qu'il avait lui-même, il y avait ce lien entre nous, pour la complicité, les debriefings, les câlins d'après... Etre libertine seule n'était qu'une parenthèse. Mais là, c'est redevenu chronique. Voilà pourquoi la question revient à l'ordre du jour.

Et puis S. Encore autre chose. J'avais commencé à bricoler un article intitulé "Voilà deux ans" pour faire écho à celui de l'année dernière. J'y aurais dit que nous étions dans une inscription dans la durée, non planifiée, non décidée, non prévue, que les semaines passaient et que cela faisait de la durée, voilà tout, que cette durée me surprenait, qu'elle me dérangeait aussi, car je savais qu'elle pouvait blesser, encore plus que les faits eux-mêmes, mais que j'avais besoin de "mes après-midis de thalasso", comme j'aime les appeler maintenant. J'y aurais rappelé ce commentaire de Pascou, qui m'avait fait rire à l'époque où j'ai raconté cette rencontre avec S  :  "Alors Gourmande, la baise pour la baise, c'est (presque) fini, dis?" et j'aurais admis que, oui, Pascou avait raison, même si je n'avais pas du tout eu l'impression à ce moment-là que les choses pouvaient évoluer ainsi. J'aurais aussi indiqué que ce "redoublement d'images de nos corps dans les miroirs" qui m'avait dérangée lors de cette rencontre, alors qu'il m'excitait tant d'habitude, n'était que la prémisse d'une envie de me concentrer uniquement sur ce que S pouvait m'apporter. Attention! Je ne parle pas de sentiments. Rien de cela. Il a sa vie et j'ai la mienne. Mais cette sorte d'exclusivité sexuelle que je lui ai progressivement consentie sans l'avoir non plus ni planifiée, ni décidée, ni prévue, je l'ai laissée s'installer sans y opposer de résistance. Un doux nuage avec plus rien autour... Comme l'a dit Patrick : "Maintenant, tu préfères la qualité à la quantité." Mouais, on peut dire ça comme ça...

D'ailleurs, à propos de mes "expériences séparées" avec JC, j'ai anticipé le froncement de sourcils dubitatif de mes amis et complices à la lecture de ces évocations : ces temps-ci, ils m'ont davantage vue faire des séances de papotages et des soirées télé ou flottements dans les lieux coquins, que me livrer à de "la baise pour la baise".

Il faudrait en revenir aux fondamentaux du libertinage de femme seule (on me pardonnera la complaisance de m'auto-citer) : "Voltiger d'hommes en hommes sans s'appesantir"; "Répondre "On verra" à un homme qui nous dit "A bientôt?" même si l'on pense "Ah oui, à très bientôt j'espère", et surtout pas "Quand est-ce qu'on se revoit?". Nan mais franchement! Il faut savoir garder le contrôle. Toujours. Avant, pendant, après. Garder le contrôle et de la distance. Cela n'empêche pas le lâcher-prise, bien au contraire. Mais le lâcher-prise dans des espaces étoitement contrôlés.

Ce rappel des basiques est régulièrement nécessaire. Qu'on soit expérimentée ou novice, comme Amantika, qui évolue sur ces chemins libertins semés de bonheurs et de doutes, et qui me parlait récemment de son amertume dans certaines situations. En laissant l'initiative à autrui, on devient vulnérable. A quoi? Au froissement de l'ego. Etre libertine seule, c'est avoir surmonté ces tabous sociaux à l'encontre de la liberté sexuelle des femmes. Ne plus contrôler ce statut, c'est laisser la porte entr'ouverte au retour de ces tabous, avec ce qu'ils peuvent impliquer de dévalorisation. La dignité est dans le contrôle. 

Bon, je sens que si M.Chapeau me fait l'honneur de parcourir cet article, son sang et sa plume ne feront qu'un tour pour m'en coller une tartine sur le piétinement de l'ego masculin dans bien des circonstances libertines. Je l'accepte d'emblée.

Au fait : parenthèse scoop : M.Chapeau et moi sommes en train de vous concocter une histoire rédigée à 4 mains sur notre sortie récente aux Chandelles. Cela ne manquera sans doute pas de croustillant. Fin du scoop et de la parenthèse.

Conclusion interrogative : est-ce que lorsqu'on rencontre l'amant du siècle, voire du millénaire (ta ta ta, ça dépend encore des goûts ça), bon, enfin, un amant qui vous correspond parfaitement, mais là oui, parfaitement de chez parfaitement, et même si on a l'impression que lui aussi a rencontré la maîtresse du... bon... qui lui correspond parfaitement, donc, est-ce que pour autant, il faut oublier les basiques? Ben non, tiens! Là c'est le cerveau qui parle. Encore faut-il qu'il arrive à se faire entendre. J'avais répondu au commentaire circonspect de M.Chapeau il y a 2 ans : "Pour être plaisant, le mot est faible, autant que la chair." Cela n'impliquait pas que l'affaiblissement devait atteindre le cerveau.

Allez hop! Une petite cure de "la baise pour la baise", ça devrait me remettre les idées en place...

Et je n'en apprécierai que mieux la légèreté de cette promenade avec S...

 

 

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Fri, 13 Apr 2012 08:30:00 +0200 26aa4622571e65b7fcdc12d3751c9de3 CONFIDENCES SUR LE LIBERTINAGE DE FEMME SEULE http://flo-castels.fr/article-pele-mele-ou-je-reviens-sur-les-libertines-seules-103471421-comments.html#anchorComment
<![CDATA[Mon âge de 25 ans est-il un handicap?]]> http://flo-castels.fr/article-mon-age-de-25-ans-est-il-un-handicap-69808038.html Voici une question que j'ai reçue par mail d'un jeune homme par rapport à la soirée du 11 juin.

C'est une excellente question et même la première question que doivent se poser les hommes pour évaluer si leur recherche correspond à la fréquention du milieu libertin.

On peut présenter les choses de façon statistique : la moyenne d'âge des hommes y est d'une petite trentaine et celle des femmes et des couples d'une bonne quarantaine.

Par ailleurs, un certain nombre de femmes évitent systématiquement les hommes jeunes, souvent avant 30 ans. Mais je connais aussi d'autres femmes qui les préfèrent. 

Qu'il s'agisse de plans directs ou de relations plus suivies, l'âge n'est pas un problème si l'on aborde les personnes en fonction du feeling.

Par contre, il est difficile pour un homme jeune de trouver une partenaire libertine de sa tranche d'âge.  

J'ai été confrontée à cette question au début et j'avais raconté mes réticences et mon évolution par rapport à cela.

J'ai eu des partenaires avec lesquels je me suis bien entendue en descendant la barre jusqu'à 20 ans, comme T.

J'ai même été très proche de K malgré ses 25 ans. Nous avons cheminé ensemble pendant près d'un an et ce parcours a été très enrichissant pour tous les deux, tant au niveau coquin qu'au niveau personnel. Nous formions un couple libertin et c'est en vivant des choses et en discutant avec lui que j'ai pris conscience que cette notion et de son intérêt.

Très proche aussi de Nico avec ses 28 ans.

Et depuis quelques temps, je vois régulièrement Niko, qui n'a que 23 ans.

Ce sont des partenaires avec lesquels s'est développée beaucoup de complicité. Et je suis toujours ravie de passer du temps avec eux, répondre à leurs envies, se faire des confidences.

Mais si cela fonctionne très bien, c'est que d'un côté comme de l'autre nous avons fait abstraction de la question de l'âge.

 

 

 

 

 

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Mon, 21 Mar 2011 11:40:00 +0100 9eecd1bb0071e15b172bfb9a44f36178 CONFIDENCES SUR LE LIBERTINAGE DE FEMME SEULE http://flo-castels.fr/article-mon-age-de-25-ans-est-il-un-handicap-69808038-comments.html#anchorComment
<![CDATA[Mes premiers pas dans le libertinage]]> http://flo-castels.fr/article-mes-premiers-pas-dans-le-libertinage-57443906.html  

J'ai découvert le monde libertin il y a maintenant plusieurs années - 8 exactement.

 

J'étais assez familiarisée avec différentes formes de sexualités sortant du cadre hétéronormé monogame telles que l'univers du fétichisme que j'avais découvert en vivant en Belgique et le milieu gay et lesbien que j'avais beaucoup fréquenté tant sur Paris que sur Bruxelles.

 

Lorsque j'ai rencontré mon ex-mari, il m'a expliqué très rapidement qu'il était libertin et ce qu'il appréciait dans ce qui lui apparaissait comme une façon de vivre, presque une philosophie. Nous sommes entrés dans une relation de couple au cours de laquelle les conversations sur ce thème revenaient régulièrement et j'ai commencé à me documenter moi-même sur le libertinage. Il m'avait indiqué que le jour où j'en aurais envie, nous pourrions faire une sortie en club, juste boire un verre, pour que je me rende compte de l'ambiance.

 

Au bout de quelques mois, je me suis sentie assez familiarisée pour faire ce premier pas.

 

Nous sommes allés dans un club qu'il fréquentait régulièrement avant notre rencontre et où j'ai été très bien accueillie par la responsable. La façon d'être reçue dans un établissement au début est toujours déterminante et il est rare que des novices aient envie de prolonger leur découverte s'ils ne se sentent pas accompagnés dans leur démarche par des libertins plus expérimentés et encore moins par les responsables d'établissements.

 

J'ai été tout de suite frappée par l'atmosphère chaleureuse qui y régnait. J'ai passé ces quelques premières heures dans la fascination béate pour ce monde où le sexe paraissait aussi facile que ludique, où se mêlaient la danse, le rire, la conversation, les caresses, les baisers, les rapports sexuels, partout où l'envie en prenait. J'étais pétrifiée par la surprise et la nouveauté et je n'ai pas décollé du coin de bar où je m'étais installée. Nous avons bu quelques verres et mon ex-mari restait à mes côtés en me laissant totalement à ma découverte, en répondant juste à mes questions. Tous mes sens étaient en alerte et j'enregistrais tout ce que je percevais d'une façon extrêmement intense.

 

Les jours suivants, des flashs me revenaient en rafale et je sentais que j'intégrais progressivement toutes ces nouvelles informations qui bousculaient mes repères. 

 

Et puis j'ai eu envie d'y retourner.

 

A chaque fois, cette fascination légèrement anxieuse, tellement j'avais du mal à croire ce que je voyais. Et les jours suivants, toujours ces flashs qui me rappelaient les expériences de stress post-traumatique, comme autant d'impressions que je revivais, encore et encore, pour qu'elles s'intègrent bien en moi. J'avais vraiment l'impression de découvrir de nouveaux repères qui me faisaient évoluer d'une façon que j'attendais au fond de moi.

 

Outre la dimension chaleureuse et ludique qui m'avait d'abord tant plu, j'ai commencé à réaliser à quel point les femmes étaient libres dans ce contexte. Elles pouvaient dire oui ou non, susciter des désirs, draguer... sans jamais être jugées.

 

Nous avons continué un an comme cela, sans que j'aie envie d'aller plus loin, sans que je sois prête à associer au plaisir mental de nos sorties un plaisir physique. Nous cultivions une complicité qui nous amenait à parler de nos attirances pour l'une ou l'autre personne. Nous discutions avec d'autres clients...

 

Et puis un soir, un déclic.

 

Un couple est venu nous draguer et nous avons sympathisé. Cela m'a plu autant qu'à lui. Nous avons longuement parlé, bu, ri... J'avais envie d'aller plus loin et mon ex-mari aussi; cela faisait longtemps qu'il espérait qu'une rencontre aille plus loin. Nous sommes allés dans une alcôve. J'étais bien. Nous étions tous quatre très proches. Mais pourtant, je n'ai pas eu de plaisir lors de cette première expérience physique. Je me suis même demandé ce que je faisais là. J'avais envie que cela se termine vite et mon partenaire l'a compris. Nous sommes restés en contact étroit avec ce couple qui tient désormais un sauna libertin.

 

Nous avons eu quelques semaines après une autre expérience que je n'ai pas jugée plus satisfaisante.

 

Alors nous avons continué à sortir juste pour le plaisir mental de la chose. Je continuais à me régaler de cette ambiance et de cette liberté sexuelle féminine inouïe que je constatais. Je me sentais vraiment bien dans ces moments qui mettaient entre parenthèses tous les tabous que les femmes doivent appliquer dans la vie sociale, même celles qui comme moi sont très attentives à profiter des libertés acquises et à en conquérir de nouvelles.

 

Je poursuivais mon évolution et le libertinage devenait une façon de vivre que j'intégrais de façon irréversible.

 

Et puis un autre soir - encore un an après - un autre déclic.

 

Je venais de faire une fausse couche et je voulais oublier mon corps. Nous étions juste sortis pour nous changer les idées. Et nous avons rencontré un couple délicieux avec lequel nous avons passé quelques heures au bar à parler, boire et rire encore. Ils exerçaient sur moi l'un comme l'autre une très forte attraction sexuelle. Mais je savais que mon corps meurtri ne pourrait pas suivre cette excitation imprévue. Tout cela était bon. Alors j'ai eu une idée. J'ai proposé à mon ex-mari de faire un trio avec eux - et je resterais simplement en retrait, à les regarder. L'idée lui a plu. Et à eux aussi. Alors nous sommes allés nous choisir une alcôve. Je me suis allongée sur un bord du lit, bien confortablement, pour jouir du spectacle, véritablement jouir du spectacle. La vue de ces quatre mains d'hommes - deux mains qui me donnaient habituellement du plaisir et deux mains que j'avais désirées tout au long de la soirée - sur ce corps de femme suscitaient en moi des émotions violentes. Ce plaisir immense qu'elle prenait se communiquait à moi. Je voulais être à la place de cette femme qui se laissait aller dans ce plaisir simple d'un soir. J'arrivais enfin à me représenter, à m'identifier dans une situation de sexe totalement libre et mes derniers verrous étaient en train de sauter. Voir l'homme que j'aimais faire l'amour avec une autre femme en toute complicité avec moi me permettait de dissocier sentiments et sexe.

 

L'incertitude sur le fait qu'on ait droit au plaisir et l'association entre sexe et sentiments sont certainement les deux principaux obstacles qui empêchent une femme de devenir libertine. Et je sentais qu'ils étaient en train de s'effondrer ensemble, minés par des années de fréquentation de clubs...

 

J'ai pu ensuite pleinement profiter de ce festin libertin dont j'avais bien assimilé les règles de base.

 

Quelques temps après, pour des raisons qui nous sont propres, mon ex-mari et moi avons décidé de dissocier totalement nos vies sexuelles. Le libertinage était alors devenu un fonctionnement tellement naturel, qui m'enrichissait tellement et me rendait si forte que bien sûr j'ai continué en tant que femme seule. Cette complicité particulière habituellement acquise par les couples libertins était telle que nous sommes néanmoins souvent sortis ensemble après cette dissociation, comme de vieux compagnons de route, en faisant une fois sur place des rencontres séparément.

 

Il m'a fallu apprendre à maîtriser de nouveaux mécanismes de rencontre, être parfois confrontée à l'ingratitude du libertinage en tant que femme seule, assimiler le décalage entre le temps des hommes et le temps des femmes, comprendre qu'en raison de sa rareté, une libertine seule peut être comparée à une reine des abeilles, que son quotidien est rempli de sollicitations d'hommes beaucoup plus jeunes qu'elle et apprécier de plus en plus ce type de rencontres, découvrir que je pouvais tisser de nouveaux types de liens avec mes complices, allant jusqu'à former des couples libertins, évoluer pour réaliser tant de fantasmes, des trios à la pluralité, de la soumission à la domination, et en voir d'autres naître au fur et à mesure...

 

 

 

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Tue, 21 Sep 2010 12:02:00 +0200 7e9dc279b9f32f38a7858b073f84efdd CONFIDENCES SUR LE LIBERTINAGE DE FEMME SEULE http://flo-castels.fr/article-mes-premiers-pas-dans-le-libertinage-57443906-comments.html#anchorComment
<![CDATA[Le syndrome de la reine des abeilles - Apparition de JC]]> http://flo-castels.fr/article-le-syndrome-de-la-reine-des-abeilles-54101173.html  

En tant que libertine célibataire, on est à des années lumières de la situation de la bonne épouse pleine d'envies insatisfaites, rêvant d'une rose à la Saint-Valentin - oui, oui, il y a du vécu derrière. Des roses, on en a par brassées avant même d'y avoir songé. Tous les jours des propositions de massage, des invitations au restaurant, en voyage... Bon, ça par contre, ce n'est pas mon truc et je dis presque toujours non, mais quand même. Des preuves d'intérêt, d'attachement... 

 

Car certains s'attachent à nous et nous le font savoir. Mais voilà, je ne me sens pas en mesure de répondre. J'en prends note. Cela me flatte. Mais...

 

Une de mes complices qui, disons, a plus d'ancienneté que moi, me faisait part des mêmes impressions il y a quelques mois. Elle me disait qu'il lui semblait être dans un magasin de robes toutes tellements plus jolies et accessibles les unes que les autres. Mais trop jolies justement, trop accessibles. Et elle en était presque lassée. Nous avons cherché des réponses par rapport à différents éléments de sa vie. Mais j'éprouve la même chose aujourd'hui, même si je ne le formule pas de la même façon.

 

Pour tomber amoureuse, il faut avoir l'impression d'un vide à remplir, d'un pas à franchir vers une fusion à deux fantasmée.

 

Mais la profusion d'émotions des différentes relations avec nos amis-amants ou nos simples partenaires moins privilégiés nous procure une sorte de satiété permanente. On n'a jamais l'impression d'être isolée dans une distance qu'on voudrait combler en se rapprochant d'une personne particulière.

On est environnées d'hommes adorables, bons amants, généreux, beaux, respectueux, intelligents... toutes les qualités car incarnées en plusieurs hommes... Quelles seraient les qualités supérieures d'un seul homme qui éclipserait les autres?

 

L'image qui me paraît la plus appropriée pour représenter ce que nous vivons est celle de la reine des abeilles, constamment en situation d'accouplement, constemment sollicitée. A ceci près que l'objectif n'est pas la perpétuation de l'espèce mais le relâchement par rapport à des tabous sociaux, la recherche de la liberté et du plaisir, le don de soi sans contrepartie. N'importe quelle femme peut devenir reine des abeilles, mais les cheminements font que peu le deviennent.

 

J'ai déjà reçu des messages me disant "Continue ce blog, cela me confirme que les libertines existent vraiment". A ce point? Comme les fées et les elfes?

 

Et du coup, elles sont immensément comblées en appartenant potentiellement à tous les hommes. Comment faire alors pour n'en sélectionner qu'un seul? Et puis, a-t'on déjà entendu parler d'un roi des abeilles?

 

 

PS suite au commentaire de M. Chapeau : Cette situation de reine des abeilles est plutôt réjouissante dans ma vie de femme, mais bien sûr, il faut voir dans l'ironie de cette image toute mon amertume en tant qu'observatrice des moeurs. Je préfèrerais être dans un environnement où le nombre d'hommes et de femmes serait équivalent et où la monarchie serait abolie. Et je ne peux que déplorer que tant de personnes intériorisent les tabous et se rendent malheureuses et rendent malheureux leur entourage (voir le commentaire récent de Nathalie). La liberté m'est chère et pas seulement la mienne.     

 

 

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Mon, 19 Jul 2010 14:53:00 +0200 29fc5bd5a7f641d92c5ba1b1c32f8207 CONFIDENCES SUR LE LIBERTINAGE DE FEMME SEULE http://flo-castels.fr/article-le-syndrome-de-la-reine-des-abeilles-54101173-comments.html#anchorComment
<![CDATA[Milf, puma ou cougar?]]> http://flo-castels.fr/article-milf-ou-cougar-47858997.html  

 

Haute Définition a apparemment mis le doigt sur un phénomène de société que je connais bien mais qui n'était pas tellement visible et interpelle tout le monde maintenant : les relations de sexe entre hommes jeunes et femmes mûres.

 

Ma petite oreille s'est dressée quand j'ai entendu la liste des sujets par Emmanuel Chain qui présentait sa nouvelle émission sur France Culture lundi dernier. Et depuis, gros développements. Et du coup ça m'amène moi aussi à me positionner par rapport aux définitions relatives à ces comportements.

 

 

Définitions

 

Les milfs :

- Définition : Des "mères que je voudrais baiser", de l'anglais "Mother I'd Like to Fuck" : ce sont des femmes d'une génération de plus que leurs partenaires masculins (à partir d'une quinzaine d'années de différence) et au sex appeal incontestable.

- Point de vue de à partir duquel est établie la notion : Le désir de certains hommes jeunes.

- Illustration : Films pornos

 

Les cougars et les pumas :

- Définition : Des chasseuses ayant pour principale proie des hommes jeunes. Entre la quarantaine et la cinquantaine . Un peu plus jeunes, à partir de 35 ans, ce sont des "pumas".

- Point de vue à partir duquel est établie la notion : Le désir de certaines femmes mûres.

- Illustration : Plutôt dans les médias : représentation de couples de femmes d'âge mûr et d'hommes jeunes dans les médias, le couple emblématique étant en France Claire Chazal et son Arnaud

  

Dans tous les cas, il s'agit de femmes à la sexualité libre.

 

J'ai constaté une erreur d'analyse dans la plupart des médias : le phénomène viendrait des Etats-Unis. Mais non! L'étude scientifique du phénomène, son illustration artistique, oui, mais pas le phénomène lui-même.

 

Milf, pumas, cougars et libertinage

  

Je connais mal les relations de cet ordre qui peuvent se nouer hors du milieu libertin mais dans ce milieu, la notion de cougar ou de puma n'est pas très représentée. Les femmes seules ne s'affichent pas comme telles. Par contre, inversement, bien des hommes affichent qu'ils aiment rencontrer des femmes plus âgées.

D'autre part, les femmes seules draguent rarement car elles sont déjà très sollicitées.

 

La moyenne d'âge des libertines seules est autour d'une bonne quarantaine, parce qu'alors elles sont plus mûres, elles ont évolué par rapport à leur sexualité, elles n'ont plus de projet d'enfants... La moyenne d'âge des libertins est bien inférieure, parce qu'à l'inverse ils n'ont pas vraiment de tabous même en étant jeunes, ils n'ont pas encore d'enfants...

Donc mécaniquement, les rencontres se font largement entre femmes d'une bonne quarantaine et hommes d'une petite trentaine.

 

La plupart des femmes refusent les rencontres avec des hommes en deça d'un certain âge pour éviter le statut de milf. Si bien que les hommes véritablement jeunes, de moins de 25 ans, aboutissent rarement dans leur recherche de femmes seules à moins de mentir sur leur âge à la hausse.

 

Par rapport à la société globale, le décalage d'âge dans le monde libertin est tellement courant qu'il ne suscite aucune désaprobation ni même aucun intérêt de la part de ceux qui le voient. Et d'un autre côté, les libertines sont tellement courtisées et appréciées qu'elles n'ont aucune raison de douter de leur sex appeal ni de leur capacité de séduction, quels que soient leur âge et leur morphologie d'ailleurs. Donc pas vraiment besoin de rentrer dans ce mécanisme de reprise du pouvoir et de quête de la jeunesse qui est prêté aux cougars.

 

Conclusion :

 

Pour les femmes, c'est un état de fait au quotidien d'avoir le statut de milf et on peut plus ou moins modérer l'amplitude du décalage d'âge mais on peut difficilement l'éviter. La puma et la cougar sont par contre assez rares.

 

Pour les hommes, les recherches de milf sont souvent au départ une démarche inévitable qui finissent par devenir un choix. Et les hommes qui apprécient le côté objet dans le jeu de la cougar sont également assez rares. Souvent des hommes qui par leur jeune âge ne sont pas admis par d'autres profils.

 

Et moi dans tout ça?

 

Milf, oui. Et j'assume totalement et avec délice de susciter le désir d'hommes jeunes pour qui je représente l'expérience, qui ont l'impression d'être les rois du monde en ayant conquis une femme libre et en possédant une femme ayant déjà eu tellement d'amants, qui sont plein de curiosité sur le sexe, le libertinage et les relations hommes-femmes, et qui aiment autant rire que jouir.

 

Puma, non, j'ai dépassé l'âge.

 

Cougar, non. J'aime trop le partage et les relations humaines, même dans les plans directs, pour réduire mes recherches à des critères d'aspect physique.

 

Epilogue

 

L'existence de la milf est pour moi une évidence dans le monde libertin. Quant à celle de la cougar, j'ai plus tendance à en comprendre la notion qu'à en voir des représentations. Elle me semble plus un fantasme, une rumeur urbaine, qu'un profil représentatif. 

 

 

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Fri, 02 Apr 2010 09:04:00 +0200 4f8dc42cdfaa2e0b5cb0ddcd6aec46a7 CONFIDENCES SUR LE LIBERTINAGE DE FEMME SEULE http://flo-castels.fr/article-milf-ou-cougar-47858997-comments.html#anchorComment
<![CDATA[Peu de libertines seules? Si on revoyait le dress code?]]> http://flo-castels.fr/article-peu-de-libertines-seules-si-on-revoyait-le-dress-code--40578760.html 4 décembre...

Le dress code des femmes voulant entrer en club libertin en France est "tenue sexy", "pantalon interdit".

 
Pour aller en club en jupe ou robe - bien sûr obligatoirement mini - être dans cet état d'esprit où l'on sait que l'intimité est à portée de mains, où l'on commence à la dévoiler, une femme doit se sentir parfaitement à l'aise avec le désir masculin qu'elle va y trouver. Or il est fréquent que des novices viennent justement en pantalon parce qu'elles ne savent pas ce qu'elles vont découvrir dans cet espace, quelle va être l'intensité de ce désir masculin qu'elles vont y rencontrer, comment elles vont y répondre elles-mêmes. Bref, le pantalon est une façon de dire: "Je ne sais pas trop"… Et j'ai vu des novices se faire refuser l'entrée en club ou recevoir une réflexion parce qu'elles n'étaient pas en jupe ou robe. C'est terrible. Elles prennent tout leur courage pour plonger dans cette découverte, envisageant 10 fois de faire demi-tour avant d'arriver à la porte, pour se trouver confrontées à ça. A cette image d'une femme qui doit d'abord pouvoir écarter les cuisses facilement. Par contre les habituées peuvent le faire de temps en temps. Parce que les responsables savent qu'elles viennent pour consommer, elles  l'ont prouvé...


Ce dress code repose sur des stéréotypes battus en brèche depuis 40 ans. 60? La femme doit y avoir une apparence conforme à un statut d'objet sexuel. Pantalon interdit? Je ne vais pas revenir sur les analyses féministes, la critique de la mise en valeur des fesses,  des vêtements entravant les mouvements, laissait l'entre-jambe accessible… Porter un pantalon, c'est aussi une façon de dire "Vous n'entrerez pas facilement, et puis je ne suis pas qu'un objet". Pour les responsables d'établissement, cela casse l'ambiance.

A l'inverse, il est juste demandé aux hommes d'être en "tenue correcte". La logique est claire: l'attraction sexuelle de la femme devrait être suscitée par la mise en valeur de ses atouts physiques. En revanche, l'attraction sexuelle de l'homme devrait être suscitée par la mise en valeur des symboles du pouvoir social: veste, cravate… Bon, de ce côté-là, la "tenue correcte" a tendance à être de plus en plus interprétée de façon à admettre les hommes qui présentent bien, sympathiques, avenants, quels que soient leurs vêtements.

 

Moi en tous cas, je ne peux pas à titre personnel faire grand-chose concernant ce dress code à part communiquer dessus, ce que je fais largement. Et pour aller en club sans être agacée par cette normativité écrasante, je l'intègre comme un jeu en passant la porte, un jeu que je pousse dans la seule cohérence que je puisse lui admettre. Je dois être sexy et en robe? J'exige donc réciproquement de mes partenaires qu'ils soient sexy et aussi peu vêtus que possible. Pas "tenue correcte", mais sexy justement. Sexy dans le sens : propre à susciter un intérêt sexuel... Corps entretenu, tee shirt moulant, coupe de cheveux stylée, se lâchant en dansant... Quant aux autres, je leur réponds impitoyablement : "Moi, je fais des efforts pour être sexy ici, ça vous plaît apparemment? Et bien j'apprécie tout autant qu'un homme le soit!" Je ne sous-estime pas pour autant que pour certains, il est difficile de se mettre en valeur, d'arriver à se représenter par jeu comme objet sexuel devant des femmes. Mais pour les femmes aussi, il est difficile de jouer à la poupée sans craindre le ridicule ou le manque de respect, surtout au début.

Le libertinage est un jeu de rôles, dans lequel on doit pouvoir choisir son rôle en fonction de sa maturité. Et le conformisme du dress code des clubs ne rend pas ce jeu plus fécond, au contraire.

Alors pourquoi ne pas laisser les femmes venir comme elles le sentent et trouver leur place sans être calée dans des images de fantasmes ou de stéréotypes datés? Elles n'y seraient que plus à l'aise.
En Espagne par exemple - et là je veux bien des infos complémentaires sur d'autres pays - les femmes vont en clubs comme elles en ont envie, élégantes, sexy ou casual... Pas de dress code. Et l'ambiance est globalement plus sexe qu'en France.
Quant aux hommes, je ne pense pas qu'il y ait de risque pour leur libido que les femmes puissent être comme en Espagne en pantalon ou tenue décontractée. Peut-être inversement même. J'ai l'impression que les hommes libertins aiment les femmes libres avant tout autre critère...


Les amusements en clubs ne représentent que la pointe émergée de l'iceberg du libertinage. Il y a aussi les soirées privées, les saunas, les zones de drague... Certaines personnes ne vont jamais en clubs. Mais parce que c'est la pointe émergée de l'iceberg, elle est la plus visible, pour les novices, les journalistes, les sociologues... Heureusement, quasiment plus personne ne considère qu'on puisse "échanger" ou "partager" un partenaire. Mais le conformisme du dress code peut encore donner une image du libertinage qui ne lui est pas favorable.



14 décembre...

Après les longs échanges de commentaires qu'a suscité cet article, je me suis bien amusée lorsque je suis allée passer la soirée à l'Eclypse (64) samedi dernier en voyant débarquer des tas de filles jeunes en leggings ou jeans et tops longs, accompagnées de garçons. Dans ce club, en semaine, il n'y a quasiment pas de sélection à part l'exclusion des comportements irrespectueux. A l'entrée il est dit aux novices: "Ici, rien n'est obligatoire, mais un non est un non." Le dress code affiché sur le site et rédigé il y a plusieurs années exclut bien les pantalons pour les femmes, mais bon... Il y avait vraiment tous les styles. L'ambiance était très chaude, festive pour certains, sexe pour d'autres. C'était la première fois que je voyais faire un strip en cage en commençant par enlever des leggings, mais c'était plutôt appétissant au final! lol 


Peu de libertines seules? Si on revoyait la déco des clubs et saunas? 



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Fri, 04 Dec 2009 19:35:00 +0100 1b4d9f74efc8b02273a017e335df821c CONFIDENCES SUR LE LIBERTINAGE DE FEMME SEULE http://flo-castels.fr/article-peu-de-libertines-seules-si-on-revoyait-le-dress-code--40578760-comments.html#anchorComment
<![CDATA[Couple libertin vs couple amoureux]]> http://flo-castels.fr/article-35574371.html Cette question du couple libertin, ça faisait un moment que j'avais envie d'écrire dessus, depuis qu'on en avait parlé avec K lors d'un de nos longs trajets en voiture en direction ou au retour des plaisirs...

J'ai découvert cette notion de couple libertin au fil de ces rencontres d'hommes avec lesquels je me suis particulièrement bien entendue, avec une envie réciproque de se revoir.

Qu'est-ce qu'il y a dans un couple libertin?

Une complicité privilégiée. Incomparable avec celle qu'on peut avoir avec des amis ou un partenaire amoureux. On peut tout se dire sur le sexe, les affects, les tabous, les fantasmes, les frustrations... On n'a pas à craindre de jugement. On sait que l'autre l'entend et fera ce qu'il ou elle peut pour accompagner le ou la partenaire dans son évolution.

Et si mes amants entrent dans un couple amoureux, on devient confidents à un degré d'intimité très élevé. Moi, je ne veux pas continuer à avoir des rencontres sexuelles avec eux s'ils s'engagent dans une relation amoureuse. Donc on reste en lien extrêmement privilégié soft. Mais je suis quand même stupéfaite de constater que des hommes qui ont entre 20 et 30 ans, qui sont beaux, ont tout pour eux et une compagne assortie me demandent avec insistance qu'on continue à se voir. Bien sûr, c'est très flatteur d'entendre qu'ils ont besoin de continuer à partager avec moi ce à quoi ils ont pris goût.

Que du plaisir. On ne se voit que pour les bonnes choses. Enfin en principe, parce que je sais pour l'avoir expérimenté que quand les choses tournent mal, tout le monde est au chevet du lit. Ce qu'il n'y a pas, par opposition au couple amoureux, ce sont ces obligations réciproques qu'on s'impose souvent pour renforcer les liens, ce doute quant à l'intensité des sentiments. Et cela est très apaisant. Ce n'est pas forcément qu'il n'y a que du bon dans un couple libertin, c'est une relation humaine, mais quand on pense au partenaire, on n'a jamais de raisons d'y penser avec l'estomac crispé.

Des rencontres régulières. Mais pas forcément si nombreuses que ça. Il y a des hommes que je n'ai vus que deux ou trois fois ou que je n'ai pas vus depuis des mois et avec lesquels l'entente est si bonne, si intime, si intense et les contacts téléphoniques ou par internet si réguliers qu'on a l'impression de s'être vus souvent ou la veille.

Et puis pour une femme, c'est particulièrement valorisant. Dans un couple amoureux, il me semble que ce qu'on veut toutes, c'est être une déesse, constemment couverte d'attentions. Et bien dans un couple libertin, c'est le cas. On est toujours l'objet d'un désir immense de nos hommes. On n'a jamais rien à leur demander, on a tout à recevoir. Et réciproquement. Cela vient du fait que ces relations sont plurielles. Et quand on n'est pas en position de déesse, on n'est pas avec eux, on ne le voit pas, on n'a pas de frustration.

Par contre, pour pouvoir apprécier pleinement ce genre de relations, il faut savoir évoluer sur deux fondamentaux de l'éducation des filles.

On nous enseigne d'abord que les hommes n'en veulent qu'à notre sexe, que cela est très dévalorisant et que pour être de vraies femmes il faut savoir le leur refuser. Il faut évoluer pour arriver à considérer que quand un homme nous désire et même s'il ne désire que notre sexe, c'est très valorisant au contraire. Mais cette évolution est d'autant plus facile qu'on réalise qu'ils désirent notre sexe ET notre façon de s'en servir, notre mental, notre sensualité, notre sens de la liberté et qu'ils restent souvent fascinés bien après une rencontre. Et il faut admettre qu'un homme peut désirer une femme et la respecter sans en faire la femme de sa vie. Et réciproquement, lorsque je désire un homme, sexuellement, je trouve cela aussi valorisant pour lui que pour moi.

Ensuite, corrélativement, on nous enseigne la fidélité et que le désir ne doit avoir qu'une direction. On en attend de même du compagnon dans un couple amoureux. Et on est souvent déçues. Là pour le coup, le respect de la femme de sa vie... Dans un couple libertin au contraire, cette notion d'exclusivité n'existe pas. Il s'agit juste de faire plaisir à son ou sa partenaire, lui offrir des satisfactions par soi-même ou avec d'autres. On est un accompagnateur privilégié, pas le centre du monde. On forme des couples libertins avec des hommes qui pratiquent la polygamie et on pratique la polyandrie. Tout le monde se connaît et s'apprécie.




 

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Thu, 03 Sep 2009 19:00:00 +0200 6e7fd85f4f4ae3e5b137a3384742dcb5 CONFIDENCES SUR LE LIBERTINAGE DE FEMME SEULE http://flo-castels.fr/article-35574371-6.html#anchorComment
<![CDATA[Peu de libertines seules? Si on revoyait la déco des clubs et saunas?]]> http://flo-castels.fr/article-33648901.html J'aime que les éléments décoratifs des lieux de plaisir parlent aussi à une femme hétéro, avec des photos d'hommes nus par exemple.

Seulement, dans la plupart des lieux libertins hétéros, la décoration se limite à des représentations de femmes. Cela ne me va pas.

D'abord, parce par rapport à mon imaginaire érotique, je ne suis pas assez bi pour me satisfaire de seules stimulations visuelles à base de femmes. Il me faut des hommes aussi. Et clairement sexys.

Et puis, intellectuellement, je sais bien que les photos, statues et autres de femmes ne sont même pas faites pour susciter mon désir de femme mais seulement celui des hommes...

On ne trouve que des représentations érotiques de femmes parce qu'il a été admis implicitement que seul le désir de l'homme comptait et que c'était à lui qu'il fallait destiner la déco.

La confirmation de cette évidence me vient quand je parle de cela à ceux qui s'occupent de ces établissements : "Pourquoi pas de photos d'hommes? Je suis une femme et j'aimerais en avoir autour de moi." Là, on me répond toujours que si l'on mettait des représentations d'hommes, les clients auraient l'impression d'être dans un endroit gay. Bon sang mais c'est bien sûr, que l'on mette des hommes ou des femmes au mur, c'est toujours considéré comme destiné à susciter le désir des hommes. Mais par qui donc? Qui donc a cette opinion? Des femmes?  

En tous cas, le fait que le désir de la femme ne compte pas, et que cela soit aussi flagrant, à ce niveau de première approche, d'ambiance, ça ne m'inspire pas, forcément.

Si bien que du coup, je me sens beaucoup plus à l'aise dans les saunas mixtes à dominante gay, avec des photos d'hommes plus craquants les uns que les autres partout. Je sais bien que ça n'est pas destiné à me stimuler non plus. Mais ignorance de mon désir pour ignorance de mon désir, je trouve plus facile de surmonter cela en ayant au moins une satisfaction visuelle primaire.

D'un côté, j'enfonce des portes ouvertes en écrivant cela. D'un autre côté, j'aimerais tant éviter d'entendre toujours les responsables d'établissements libertins se lamenter sur la faible fréquentation féminine en feignant d'ignorer que la situation est la conséquence directe de leur politique, qu'ils ont fait en sorte que le désir des femmes n'y ait pas de place. Et que c'est pour les femmes au prix d'acrobaties mentales de haut niveau qu'elles peuvent s'y sentir bien.

Autant rester chez soi à se masturber.

Pas la peine de caresser les hommes dans le sens de l'érection, elle est déjà largement assez vigoureuse. Dix hommes pour une femme. On se trompe de cible commerciale. C'est à celle des femmes qu'il faut penser.

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Thu, 09 Jul 2009 22:23:00 +0200 b0a6a963eaf743e76e30ad4d02a16943 CONFIDENCES SUR LE LIBERTINAGE DE FEMME SEULE http://flo-castels.fr/article-33648901-6.html#anchorComment
<![CDATA[La magie des rencontres libertines]]> http://flo-castels.fr/article-33000965.html Chaque rencontre nous amène à découvrir de nouvelles sensibilités ou de nouvelles pratiques chez nos partenaires et bien sûr, à profiter de ce qu'ils nous offrent pour découvrir en nous des plaisirs nouveaux qui sommeillaient et qu'on ne s'imaginait pas. Un peu comme des couleurs qu'on ne connaît pas...
Et puis, lors des nouvelles rencontres, les émotions sont toujours très fortes, un peu de l'ordre de la "première fois" d'une relation amoureuse. Quelque chose de magique.
Pour les personnes que je vois régulièrement, c'est la complicité entre nous qui est émotionnellement très forte et qui prolonge les découvertes qu'on continue à faire puisqu'on continue à évoluer... 

On rencontre des personnes avec qui on a en commun le goût du plaisir, le sens du partage, la liberté, le respect. Mais qu'on n'aurait pour la plupart aucune chance de rencontrer dans la vie courante où les relations sociales se tissent à travers l'espace géographique clos, les branches professionnelles, les pratiques culturelles ou associatives... Cette petite communauté libertine réunit les personnes les plus diverses en termes de fortune ou d'univers culturel. Souvent, à part l'esprit du libertinage, on n'a aucun point commun avec ces personnes qu'on rencontre et avec lesquelles pourtant se crée une alchimie. Il est très agréable de passer du temps à prendre et donner du plaisir, autant qu'à parler de nos pratiques et de nos valeurs.
On est dans une micro société où rien d'autre ne compte que la gourmandise partagée. Et malheur aux égoïstes. Ils sont vite stigmatisés.
D'ailleurs, la dimension sociale classique des personnes (leur patronyme, leur profession, leur niveau de vie...) passe tellement au second plan que j'ai réalisé un jour que j'avais des amis et des amies très proches et de longue date, avec lesquels le degré d'intimité dépassait largement les seules relations de plaisir, mais dont j'ignorais ... le nom de famille!


 





Le corner coquin

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Mon, 22 Jun 2009 14:01:00 +0200 9709105304d44c6765a812e11293a10d CONFIDENCES SUR LE LIBERTINAGE DE FEMME SEULE http://flo-castels.fr/article-33000965-6.html#anchorComment