Amantika m'a envoyé ce texte, fruit de ses jeux avec son amant. Bonne lecture...
" Bonjour ma Tentation !!!! j'essaye de t'imaginer...... réveillé?, ou encore endormi et rêvant à une passion illégitime....tendre et passionnelle.... qui te met en émoi...des frissons parcourent ton corps, à la suite d'une main douce et chaude qui explore lentement ta peau, cherchant à en apprivoiser chaque centimètre.... d'effleurements en caresses, cette main rencontre soudain un obstacle dressé.... une grosse tige phallique s'élève fièrement, majestueusement, appelant la douce main à s'emparer d'elle....mummmm quelle fermeté insolente!!! des doigts curieux poursuivent l'exploration jusqu'au sommet de cette belle tige, découvrant un étrange chapeau très doux, vibrant d'ondulations pulsées.... intimidée par tant de majesté, la main appelle son amie bouche pour constater l'étrange phénomène.... Mais la bouche + experte se me soudain à déposer d'innombrables petits baisers sur cette tige qui ondule de + belle.... Bouche ardente s'entrouvre alors et Langue agile commence alors une danse sensuelle tout autour de Tige dressée....dont le chapeau disparaît soudain entre les lèvres chaudes de Bouche ardente....une autre danse commence alors, + endiablée que la précédente....Bouche et Langue mêlent leurs talents, rendant Tige dressée folle de sensations!!! C'est alors que le miracle se produit et une épaisse pluie chaude jaillit en feu d'artifice sur Visage heureux.......
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Une contribution très instructive de M.Chapeau :
Comparé au mystérieux et insaisissable orgasme féminin, le plaisir
masculin est d'une simplicité biblique, n'est-ce pas ? Stimulation et
plaisir, orgasme et éjaculation, puis période réfractaire. Sauf que
non, puisque le plaisir n'est pas la jouissance, que la jouissance
n'est pas l'orgasme et que l'orgasme n'est pas l'éjaculation.
Je ne sais pas si mes définitions sont universelles, mais pour moi la
jouissance est un plaisir assez fort ou prolongé pour provoquer la
satiété, tandis que l'orgasme est un phénomène plus court, un pic de
plaisir particulièrement intense. Tout cela n'est pas synonyme, ni
nécessairement simultané dans le temps.
C'est-à-dire que non seulement on peut ressentir une impression de
satiété sans orgasme après avoir bien fait l'amour, inversement, on
peut également connaître un orgasme n'apportant pas de satiété, parce
que trop rapide ou trop faible, ou au mieux, parce que l'excitation et
la tension sexuelle étaient trop importantes au départ.
De même, l'orgasme ne s'accompagne pas systématiquement d'une
éjaculation, même si c'est le cas le plus courant. C'est le principe
soutenant les techniques d'orgasmes multiples masculins ; jouir en
retenant son éjaculation à l'aide des muscles du périnée, ce qui est
censé éviter la période réfractaire et permettre de conserver
l'érection.
Il existe des livres sur le sujet, aux titres explicites. Arriver à ce
résultat demande toutefois un double entraînement assez long et
difficile, d'abord pour renforcer les muscles en question, et ensuite
pour arriver à jouir d'un orgasme sans éjaculation. Mes premiers
essais ont donné un orgasme partiel accompagné d'une éjaculation
partielle et d'une perte d'érection marquée. Et cela en se masturbant,
la technique étant encore plus dure à maîtriser lors d'un rapport.
Mais j'ai expérimenté au moins deux autres façons d'avoir un orgasme
sans éjaculation. La première consiste tout simplement, lorsque
l'orgasme est sur le point d'arriver, à serrer fortement la base du
pénis d'une main tout en continuant à se caresser de l'autre. Le
sperme ne pouvant sortir, il est refoulé à l'intérieur (vers la vessie
je crois, mais je ne suis plus sûr). C'est une bonne technique si l'on
n'a pas de mouchoir à portée, et qui modifie la sensation de
l'orgasme, mais pas sa nature, et notamment pas le déclenchement d'une
période réfractaire.
L'autre technique est celle dont j'ai parlé dans mon commentaire et
que j'ai perdue. Elle date de ma découverte de la masturbation et de
l'orgasme. A l'époque, ne sachant pas à quoi ressemblait un orgasme,
je continuais à me masturbait encore plus fort aux prémisse de
l'orgasme. Cela avait pour effet de tendre les fameux muscles du
périnée et de bloquer l'éjaculation. De plus, la tension sexuelle
continuait à augmenter alors qu'elle aurait dû redescendre si j'ai
joui normalement. Au bout d'une ou deux minutes de sensations
orgasmiques, j'arrivai à ce que j'appelle maintenant un
"super-orgasme", beaucoup plus intense, sans éjaculation, mais avec
une grande période réfractaire.
J'ai essayé récemment de retrouver ces sensations, mais je n'ai que
partiellement réussi. Je n'arrive plus à contourner l'orgasme normal.
En intensifiant la stimulation à l'orée de l'éjaculation, j'arrive
encore à la retarder un peu, à prolonger le plaisir, mais pas assez
longtemps pour arriver au super-orgasme.
Histoire de compliquer encore un peu le tableau, je dois dire que le
fait d'éjaculer est un plaisir en soi, différent de l'orgasme
lui-même. Cela explique sans doute pourquoi je n'ai pas poussé plus
avant ces expérimentations ! Mieux vaut un bon orgasme avec qu'un
mauvais sans ...
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J'ai reçu il y a quelques temps le mail suivant de Guy S. :
Bonjour,
Je tiens en premier lieu à vous remercier pour votre blog et plus particulièrement pour son contenu et sa densité.
Suite à la lecture (laborieuse) de « Le Nouveau Monde industriel et sociétaire » de Charles Fourier, j’en suis venu à m’intéresser à la redéfinition actualisée ou plus modestement à repenser les rapports de couple, tel qu’il le fit aux alentours de 1820.
De fil en aiguille, j’ai intériorisé la notion de ce que Fourier appelle « le lien pivotal et les liens périphériques du couple »
De là, entré naturellement dans la sphère ou les méandres du « polyamour », je ne pouvais qu’être intrigué par le libertinage. Depuis quelques années, bien que « non pratiquant » me voila observateur extérieur de quelques amis des deux sexes en essayant d’avoir le regard le plus neutre possible (sans jugement moral) pour comprendre les choses.
Je ne revendique nuls savoirs particuliers, nulle découverte ; simplement j’essaye de faire bénéficier mes contemporains de mes modestes réflexion qui pour non pertinentes qu’elles soient, leur apporteront j’espère quelques matières à penser ou du moins un point de vue.
J’ai découvert l’existence de votre blog sur Netéchangisme et vous lire ainsi que quelques réactions m’a conduit au « document » en pièce jointe.
Je termine en vous remerciant une fois encore de votre sincérité et vous encourage à continuer.
Etait joint à ce mail un texte très intéressant que j'ai proposé à Guy S. de faire figurer sur le blog à titre de contribution.
Le voici :
Libertinage ou Libertinages ?
Champ d’analyse :
Compte tenu des déterminismes sociaux qui lui sont attachés, l’homo Occidentalis et devrais‐je dire
plus particulièrement sa compagne ont énormément de mal à se défaire du carcan des préjugés liés
au libertinage.
Avec la conscience de ce que le mot libertinage soulève d’apriori à sa seule lecture il me parait utile
de rappeler que la racine étymologique de ce mot est liberté. Conditionnement sociologique oblige,
peut être devons nous quand on en à une vision négative, admettre, que revendiquée par les autres,
cette liberté fait peur ?
En Occident où la pensée de l’individu est façonnée par 20 siècles de judéo‐christianisme, la sexualité
ne fut comprise que comme procréatrice (croissez et multipliez), la liberté sexuelle des individus fut
tout bonnement niée (Une Femme honnête n’a pas de plaisir) et de plus, jusqu’à hier, y contrevenir
vous exposait à la mise à l’index social et aux futures gémonies post mortem. En raccourcis, accéder
de son vivant au Nirvana par le sexe vous faisait perdre l’accès au jardin d’Eden posthume.
Historiquement par consensus social on à voulu en Occident emmailler fidélité dans le couple et
exclusivité sexuelle. Probablement que même de nos jours, dans l’esprit de monsieur Jourdain, les
deux notions sont indissociables. Ainsi elles peuvent indifféremment être employées, pire
amalgamées. Donc il parait ici bon d’en fixer le champ :
- La fidélité est par définition une vertu éminemment philosophique.
- L’exclusivité sexuelle est en ce qui nous concerne un choix contractuel, donc plus ou moins
libre et / ou contraint.
L’actualité du concept :
En Occident, plus de 40 ans après la libéralisation des moeurs, rien que son évocation sans même en
faire pour autant l’apologie, trouver la moindre vertu au libertinage, vous fait passer pour immature,
et continue de vous imposer les jugements moraux précieusement fourbis depuis des siècles.
Le regard porté sur le libertin sera au mieux égrillard, voir envieux ; celui sur la libertine moralisateur
à défaut d’être concupiscant.
Certes ! Il n’y à plus de pilori sur la place du village et nous sommes plus tolérants vis‐à‐vis de ce que
nos grands parents appelaient « les Femmes de mauvaise vie » Faut’ il aussi ici noter que, hors la
littérature d’obédience religieuse, personne n’entendit jamais parler « d’Homme de mauvaise vie »
Parlant de « Femmes légères » et « de coureur de jupons », les métaphores employées en disent long
sur la classification opérée par le diktat social… La qualité humaine de l’individu se résumant à la
conformité de ses pratiques sexuelle.
Peu à peu les choses ont évolué et si les « célibatants » des deux sexes se sont banalisés sous les
projecteurs sociaux ; les « bonnes âmes pétries de moraline » ont vu émerger avec effroi de
nouveaux rapports qui interpellent leurs bonnes consciences.
Au point d’empêcher certaines et certains de dormir la nuit ? …C’est là une autre histoire !
Voir au paragraphe échangistes, candaulistes, mélangistes, cote‐à cotistes… Bref, il difficile pour les
biens pensants de réaliser qu’il en soit pour trouver leur plaisir en ligues, en groupes et peut être
horreur même bien en processions ! La classification n’est pas que le fait des aficionados et
probablement chacun à « sa paroisse » en la matière.
Voila donc la morale adossée à 20 siècles d’us et de coutumes battue en brèche par des individus qui
revendiquent le droit de jouir sans entraves. Ne nous y trompons pas ! Cette demande d’accès au
libre plaisir est individuellement ET socialement révolutionnaire car elle remet en cause à la fois la
vision et l’institution séculaire que chaque individu se doit d’avoir du couple fut’ il marié ou pas.
Domaine d’emprise :
Un individu, Femme ou Homme en tant que constituant d’un couple à beau se dire libéré, voir
libertin, la pensée rapide de ses contemporains associe sa démarche à l’unique quête du plaisir,
forcément empreint du mensonge et / ou du vice…Il ne peut être exclu dans l’esprit de certains le
plaisir du divertissement … de tromper l'autre. Entendu que cela n’enlève rien à la difficulté de se
tromper soi même vu toutes les incohérences dues au manque de réflexion en profondeur qui nous
poussent à l'acte.
C'est selon ces mêmes individus, acteurs promoteurs d’initiatives ou suiveurs passifs à des degrés
divers, c’est parfois une question de survie, de confort, de lâcheté...En tout cas source de mal être
car hésitation à tout plaquer pour vivre pleinement une sexualité épanouie… Car c’est Là, et nulle
part ailleurs LE noeud du problème : Le libre épanouissement sexuel de l’individu !
Un internaute se posait la question « Est‐ce vraiment cela l'unique moteur d'une vie »? La réponse
est à trouver en chacun mais manifestement ça fait partie d’un tout qu’il semble bien difficile de
résumer.
Existe‐t‐il en la matière une logique autre que paradoxale ? Qui hors toute prétention et de façon
sure et certaine peut prétendre pour les 10, 20, 30 années qui viennent répondre in extenso aux
désirs, attentes, souhaits, fantasmes à venir de son / sa partenaire ?
« Vis et profite de l’instant présent », « Jouissons sans entraves », « Demain est un autre jour »… Les
stances et les maximes qui servent à justifier le plaisir et sa quête ne manquent pas
Il ne peut être fait l’impasse sur les domaines que représentent l’attrait de la transgression, l’intérêt
de nouvelles expériences, ce que certains verront comme « une mise en danger » parfois nécessaire
pour garder vivant de leur couple…
L’empreinte de Dionysos
Difficile pour beaucoup d’admettre que libertiner alors qu’on est en couple n’a à voir qu’avec la
morale et ses arrangements dont chacun veux bien se doter tant qu’elle n’entre pas en collision avec
celle de l’autre. Même et surtout si on n’est pas ou plus en quête d’un idéal à trouver chez le ou la
partenaire d’un soir, voir épisodique, la quête de plaisir sexuel à la marge du couple laisse supposer
selon certains une insatisfaction permanente.
Faut’ il reconnaître que SI l’alchimie sexuelle n’est pas forcément au rendez vous de tous les couples,
dans quelle mesure le sexe peut il être le seul et unique ciment d'une vie a deux ? Ce qui fonde la
pérennité d’un couple est quand même un peu plus subtil et beaucoup plus exigeant que ça. Peut’
on se contenter de se dire que vivre une vie sexuelle riche et épanouie conduit obligatoirement à une
vie de couple radieuse et durable ?
Si nous avons la vision que dans le libertinage, les deux sexes ne bénéficient pas des mêmes
avantages ni des mêmes prérogatives ; peut être devrions nous aller voir du coté de la sphère
homosexuelle pour élargir notre champ de vision psychosociologique ou l’on trouvera les mêmes
formalismes de pensée.
Quoi qu’il en soit, chez les hétérosexuels, il est admis que les Femmes sont dans la position de la
reine des abeilles et dans les réunions de groupe ce sont bien elles les reines de la fête. Faut’ il se
dire que comme dans la vie, Ils proposent et elles disposent ? A contrario, es t’il permit de penser
que « ces cigales » se trouveraient bien démunies si elles n’étaient pas sollicitées…
Jettera‐t‐on pour autant la pierre au philosophe qui dira qu’au vu de la foultitude des sollicitations
« abondance de biens nuit toujours » ? M’appuyant sur l’histoire sociologique, je ne crois pas que s’il
n’avait tenu qu’aux femmes, le libertinage tel que nous le connaissons de nos jours existerait.
Si elles ont su de tous temps trouver selon leur convenance à satisfaire leur libido : je ne résiste pas à
la tentation de dire qu’en ce qui les concerne ; difficile héritage des déterminismes sociaux oblige,
l’adhésion au libertinage reste l’affaire d’une minorité à l’esprit ouvert.
Filtre(s) sélectifs
Peut être faut’ il nantir son regard d’un filtre sociologique pour percevoir en quelques occasions
qu’entre celles qui subissent en trainant les pieds le fait d’être exposées par un conjoint promoteur
de leurs charmes et celles qui ont pris le partis délibéré et conscient de se faire plaisir à travers une
sexualité sans entraves, il existe la foultitude de celles qui ne considèrent que le jeu d’adultes. Ne
pouvant sonder les âmes et les coeurs, difficile de trouver des références ou c’est la dame qui est
demandeuse et le monsieur suiveur. En tous cas sur le plan de l’initiative, la parité ne semble pas
exister, même si beaucoup diront être en harmonie sur le sujet avec leur partenaire.
Comme dans tout jeu il est question de bénéfice primaire. Sont identifiés ici le plaisir et la
reconnaissance fut’ elle du bas ventre, voir la satisfaction intellectuelle. Il ne peut cependant pas être
fait abstraction du ou des bénéfices secondaires, car plus difficilement discernables.
Incontestablement, l’arcane première de ces jeux consiste à donner et à recevoir du plaisir et
s’emmaille alors toute la psychologie liée à l’offrande et la gratitude, au point que chez certains cela
soit élevé au rang d’art de vivre. Nous savons tous qu’il est des individus et des couples dont toute la
vie (vacances comprises) est organisée autour du plaisir sexuel éventuellement partagé avec autrui
voir en groupe. En se gardant d’une généralisation rapide, il n’est pas étrange ici de remarquer que
du point de vu des sources de l’excitation, s’ils sont plus visuels, elles sont plus kinesthésiques.
Peut être initiées par le livre de Pauline Réage « Histoire d’O », les références au lâcher prise, à la
docilité et à la soumission ne sont pas rares Cette façon de penser, pour « actuelle » qu’elle soit,
parait chez beaucoup indépassable et la grande majorité semble s’en satisfaire. Probablement, peu
au fait des arcanes philosophiques, le monde libertin actuel ne trouve pas dans un hédonisme solaire
ni retentissement ni l’occasion de se reconnaître. La vulgate ne retient de l’hédonisme que le plaisir
au sens second « cigarettes whisky et petites pépés »
Pour situer le champ du ou des bénéfice(s) secondaires, il peut être avancé que quand dans la sphère
ludique les jeux sexuels prennent le pas sur tous les autres, le slogan « Jouissons sans entraves »
devient l’arcane d’une vie ou toute autre philosophie n’a pas de place. Les individus dans ce schéma
comportemental ressemblent à ces corps amputés, incapables d’éprouver des émotions et / ou
ressentis autres que sexuels, ils ont besoin du secours de l’autre pour les initier, partager… y accéder.
Le second volet de ces pratiques parait être chez bon nombre (probablement plus chez les Femmes
que chez les Hommes) l’abdication supposée volontaire et temporaire d’une personnalité d’adulte
construit et autonome. Nombre d’individus admettent éprouver énormément de plaisir à être
conduits si ce n’est « chosifiés » lors de ces jeux à caractère sexuels ou le divin marquis n’est jamais
très loin.
Extension du champ du plaisir
Si la jouissance sexuelle, la production d’adrénaline et d’endomorphines restent étroitement liées
elles n’en demeurent pas moins limitées aux stimulis « organiques ». Cas unique dans le vivant sexué,
l’Homme est probablement le seul à trouver dans les méandres de sa cérébralité un surcroit de
plaisirs fut’ il parfois dans la douleur.
Tous ceux qui se sont à un moment ou à un autre intéressés aux arcanes du libertinage ont en
mémoire le livre autobiographique de Catherine Millet « La Vie sexuelle de Catherine M » ou il est
clairement fait état du plaisir que l’auteure éprouve entre autres à être livrée « en pâture à une
horde »
On peut de façon réductrice vouloir s’arrêter à la seule « boulimie sexuelle » et ne pas voir plus loin.
Manifestement il existe au moins dans le cas de Catherine Millet des raisons qui n’émergent pas
spontanément. Dans son cas comme dans celui de beaucoup, l’addiction au plaisir sexuel n’explique
manifestement pas tout.
Si on se réfère au principe psychosociologique qu’il n’existe que deux moteurs principaux qui nous
gouvernent ; ce qui conduit le sujet dans ce cas précis relève t’il de la crainte ou de l’intérêt ?
Intérêt, bénéfice du plaisir (sexuel et / ou intellectuel) ou crainte de décevoir, de déplaire au
partenaire ? S’il est entre autres question de lâcher prise ou du plaisir de la transgression, les deux
registres sont inextricablement emmaillés.
Conclusion
Hors tout intellectualisme excessif, sans la prétention d’une classification à outrance, le sujet du
libertinage en couple me parait souvent être « perturbateur » de l’individu et de ses rapports sociaux
probablement à cause de son coté transgressif.
Il n’est pas contestable que beaucoup d’individus arrivent avec le temps à trouver un point
d’équilibre entre plaisir et « gestion difficile de l’après » N’est pas rare la confidence de libertines
(peut être d’occasion) qui disent après ces « escapades » ou elles furent conduites sans grand
enthousiasme se sentir mieux après une douche et n’y plus penser pour passer à autre chose...
A tous je voudrai rappeler la phrase de Nicolas Chamfort « Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à
toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale »
De là nait peut être la nécessité impérieuse et sans concessions de nous interroger en profondeur sur
la raison qui nous conduit au libertinage.
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Le fantasme
A ce jour nous nous imaginions profiter de vacances pour découvrir de nouvelles sensations.
Le fantasme doit être, et doit pimenter notre vie quotidienne, il doit pouvoir augmenter ce désir que nous avons l’un pour l’autre, ne jamais être brusque permettre au plaisir mutuel des sensations uniques merveilleuses et intenses.
Nous sommes un couple amoureux fou l’un de l’autre, un couple qui aimons le plaisir du sexe de la volupté du plaisir intense.
Nous serions surpris, il devrait se dérouler comme dans nos rêves, assis a une table pendant le repas ou autre, entrent fous rires et discutions, une femme monopoliserait le regard de Laurence, elle m’en ferait part, cette femme aurait ce regard envoutant faisant fondre nos retenues nos réticences, laissant place a l’envie, au désir inavoué, après quelques minutes Laurence se lèverait et se dirigerait vers les toilettes pour dames.
Sans savoir pourquoi cette femme se dirigerait également vers les toilettes, elles s’y retrouveraient, elles se croiseraient et elle frôlerait délicatement Laurence. Elle prendrait la main de Laurence, celle-ci serait surprise, chamboulée, une chaleur en elle monterait, une sensation extraordinaire s’en suivrait, alors cette femme entraînerait Laurence sans un mot juste en lui tenant la main, ses lèvres se rapprocheraient de celle de Laurence pour un baiser voluptueux, sensuel, excitant, enivrant a la limite de l’extase.
Ces mains délicatement parcoureraient le corps de Laurence, celle-ci se laissant allez totalement, rendrait ces caresses si agréables, en laissant parcourir ses mains et sa bouche sur le corps de notre belle inconnue.
Ensuite sans un mot notre inconnue s’éclipserait, Laurence âpres avoir repris ces esprits reviendrait vers moi, m’expliquerait ce moment, ma main glisserait sous la table pour sentir de mes doigts à quel point ce moment l’avait émoustillée, humidifié son petit minou et avoir été totalement a sa merci, je goûterais à ce nectar.
Nous finirions notre repas en reprenant nos esprits, et notre belle inconnue se dirigerait vers nous, sans un regard laisserait tomber à notre hauteur un morceau de papier, Laurence le ramasserait, s’y trouverait une adresse, un numéro de tél, une invitation pour Laurence et moi, et ces quelques mots:
Un baiser enivrant et merveilleux, quelque chose d’unique, un instant sublime a renouveler sans tarder, rejoignez-moi vous et votre époux ce soir à l’adresse indiquée, cordialement.
Apres en avoir discuté, parlé, nous serions d’accord de poursuivre cette expérience, Laurence se serait préparée dans sa plus belle tenue, ses plus beaux dessous plus sexy les uns que les autres.
Comme guidés vers le plaisir nous nous serions rendu Laurence et moi-même vers cette adresse, vers notre belle inconnue, vers notre fantasme, avec en tête les envies les plus folles, les désirs les plus fous, nous allions peut être réaliser notre envie, notre désir, notre fantasme.
Elle nous ouvre. Elle est resplendissante, charmante, vêtue d’une simple robe laissant apparaitre ses formes voluptueuses, le bout de ses seins. Elle nous laisse entrer sans un mot, juste de son regard enivrant, nous la suivons vers un univers inconnu mais que nous désirions tant, nos cœurs s’accélèrent, une poussée d’adrénaline monte en nous, Laurence me tient la main, la serre, je sens en elle une excitation exceptionnelle, l’excitation de découvrir quelque chose de nouveau nous excite. Sublime sensation de bien être. Nous arrivons dans un salon éclairé de bougies, un parfum et une ambiance font fondre nos derniers remparts de peurs.
Elle nous fait nous asseoir, nous offre à boire et s’installe à côté de Laurence, alors elle commence à nous parler, explique que Laurence lui a plu dès la première minute, que d’habitude elle ne fait jamais cela, mais là c’est plus fort qu'elle, elle prend la main de Laurence, je les regarde, elles se caressent, Laurence est comme déchainée, envoutée par ce plaisir tant convoité, tant imaginé sur quoi nous avions tant fantasmé, notre inconnue guide Laurence vers le plaisir passe sa main entre ces cuisses pour se diriger vers son trésor, s’ensuit une multitudes de baisers de caresses aussi excitantes les unes que les autres. Laurence gémit et me regarde. Je suis en émoi, excité, mais n’interviens pas, je savoure chaque seconde de se spectacle merveilleux.
Elles se retrouvent en tenues sexy mutuellement, Laurence se lâche totalement détendue, laisse ces désirs les plus fous guider ce moment, leurs corps ne font plus qu’un, elles se frôlent, se caressent, leurs langues jouent avec leurs corps, leurs seins, leurs petits boutons d’amour, elles se pénètrent de leurs doigts, des baisers fougueux, des pénétrations intenses avec de petits objets sexuel qui sortent de nulle part comme l’est cet instant, un instant magique, elle gémissent mutuellement. Ma main a glissé sur mon sexe, je me caresse, me touche, ce spectacle unique a fait monter en moi une envie folle de les posséder, de les prendre tour a tour, elles me font signe de m’approcher, prennent mon sexe avec leurs mains, se le passent de bouche en bouche, je gémis à mon tour, extase suprême. Laurence se tourne, je sais qu'elle a envie que je la prenne, je la pénètre avec fougue envie et plaisir, ma main caresse ces seins pendant que mes doigts pénètrent son petit trou, sa langue s’enfouit au plus profond du sexe de notre belle inconnue, elle la lèche, gobe son petit bouton, se cambre à chaque va-et-vient en elle. Je viens mais ne veut pas en rester là. Je me relève, notre belle inconnue gobe mon sexe, le suce, le lèche, je la pénètre, caresse ses seins pendant que ses doigts jouent avec le corps de Laurence, à nouveau elle enfouit ses doigts en elle, nous gémissons ensemble et dans un râle unique, intense, merveilleux, jouissons ensemble, une jouissance commune fantastique.
Nous nous écroulons. Quel moment fabuleux. Dans les yeux de Laurence je vois quelque chose de merveilleux, la réalisation de notre fantasme, un plaisir fantastique. Nous l’avons réalisé et de quelle manière.
Il est tard, notre belle inconnue est merveilleuse nous propose de finir notre nuit dans son lit, ce que nous faisons épuisés par celle folle nuit.
Au matin, j’ouvre les yeux et découvre ces 2 femmes allongées à côté de moi, deux corps charmants, merveilleux, splendides. A leur tour elles ouvrent leurs yeux nous nous sourions. Laurence comme prise encore sous tant de désir embrasse notre belle inconnue comme pour la remercier de ce plaisir.
Apres s’être préparés, remis de nos émotions nous nous quittons non sans s’être promis et avoir échangé nos numéros de téléphones respectifs de nous revoir, pour d’autres jeux d’autres plaisirs, mais cela c’est pour une autre fois.
Vous pouvez retrouver Laurence et Francis sur Netéchangisme sous le pseudo scarpeta63
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Pour retrouver Libertin Epicurien sur Facebook, cliquez ici
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NicoSens est un contact de Gourmande Coquine sur Facebook et nous nous sommes rapprochés autour des récits érotiques. Il était de même
en contact avec Sophie de R qui a publié certains de
ses textes coquins sur son blog. Et puis un jour, le voilà qui propose à la ronde : "Lancez-moi des défis d'écriture" Et bien! Cela m'amuse au plus haut point et je lui propose
justement de décrire une rencontre fantasmée entre Sophie, lui et moi. Nous ne nous connaissons pas du tout physiquement, uniquement à travers nos mots et nos blogs.
Mais je trouve que la façon dont il raconte notre rencontre est très réaliste et vraisemblable. Lire la façon dont il s'approprie le corps de Sophie et le mien, dont il nous cerne à
travers les mots que nous livrons dans nos blogs, sentir à quel point son sexe est près du mien dans cette expérience est quelque chose de délicieux.
Voici donc (ah oui, et au fait, il me prénomme Florence, ce qui n'est pas le cas mais n'est pas très loin tout de même)...
Il s’agissait d’une rencontre littéraire avant toute chose.
Nous écrivions tous les trois et nous avions décidé, en marge du salon du livre, de nous rencontrer pour partager nos impressions, pour discuter de vive voix et échanger en vrai après nos
échanges par écran interposé.
La rencontre eut lieu devant le stand d’une librairie érotique. Nous avions juste convenu d’une heure – début d’après-midi. Je ne savais pas exactement qui j’allais rencontrer. Etaient-elles
grandes ? Etaient-elles fines ? Etaient-elles plutôt bonnet a ou c ? Plutot jean ou robe ? Autant d’inconnues qui rendaient cette rencontre aussi excitante, aussi mystérieuse
que les histoires que je racontais sur mon blog.
En approchant, je vis, depuis le bout de l’allée, deux femmes en train de discuter. Je sus que c’était elles. Deux femmes plus âgées que moi, deux femmes élégantes. Une jupe et une robe. Une
brune cheveux longs et une blonde cheveux courts. Sous la jupe, un string et sous la robe, un shorty – mon œil exercé me permettait d’avoir une certitude à ce sujet.
Mon cœur s’emballa… Deux femmes, deux libertines, deux joueuses que mes textes avaient plus d’une fois rendu chaudes, moites, excitées.
Je m’approchai d’elles discrètement pour presque surgir entre leurs épaules alors qu’elles feuilletaient un livre de nouvelles illustrées.
Mon parfum dut me précéder car, alors que je m’avançais, elles se tournèrent vers moi pour me cueillir de leurs regards…. Oh quelle vague de plaisir me parcourut en voyant leurs yeux déjà
brillants de plaisir.
Un rapide glissement de mon regard vers le livre me montra une photo de deux femmes en lingerie, dans les bras l’un de l’autre, en train d’échanger un baiser des plus
langoureux.
« Je vous propose de faire connaissance autour d’un café, non ? »
Elles acceptèrent et me suivirent dans un des petits cafés installés pour le salon. Evidemment, je choisis celui qui était le plus discret, le moins fréquenté.
Petite table ronde, Sophie et Florence en face de moi. Deux thés, un café, des sourires. Discussions sur nous… Se présenter, bavarder, briser la glace de ce premier passage à la réalité. Elles
étaient belles mais pas de cette beauté des mannequins ou des files lisses et plastiques. Non. Elles étaient belles comme toutes ces femmes qui savent et aiment jouir, comme toutes ces femmes
pour qui le corps est un lieu ludique et agréable. Après une dizaine de minutes de délicieux bavardage, je pris sur moi de faire basculer notre rencontre sur le même plan que nos
écrits…
« Sophie, Florence, dans l’optique de jouer, je serai ravi que vous m’offriez, ici, maintenant, une vue sur le string et le shorty qui se cachent sous vos jupes et
robes.
- Oh mais ce jeune homme à déjà repéré que je porte un shorty, fit Florence dans un sourire. Il a amplement gagné le droit de le voir. »
Sans plus attendre, elle ouvrit les jambes pour me révéler la rougeur d’un shorty en dentelle. Sophie la suivit de peux, m’offrant à son tour une vue sur une étoffe blanche
éclatante.
« Mesdemoiselles, regardez bien mon entrejambe : vous me faites bander.
- En effet, fit Florence. On devine la queue généreuse que j’ai vu en photo.
- Très intéressant, rajouta Sophie.
- Quelle suite nous proposes-tu ? »
Et voilà, c’était parti. Jeux, dentelle, plaisirs… Mon érection se confirma.
« Et bien je vous propose, comme vous semblez avoir à peu près la même taille, de vous rendre aux toilettes et d’échanger ce shorty et ce string, histoire de les parfumer tous les deux avec
vos intimités.
- L’idée me plait, fit Florence.
- Moi aussi. Surtout que je commence déjà à mouiller.
- N’hésitez pas, avant de quitter vos dessous, à vous caresser un peu aux toilettes pour enfiler une lingerie bien humide, les filles.
- A vos ordres, maître, me fit Florence dans un clin d’œil amusé. »
Cinq minutes plus tard, elles reprirent place devant moi et, sans attendre, m’offrirent une seconde vue sur leur intimité. Un shorty en lieu et place d’un string… Un string en lieu et place d’un
shorty… Et, surtout, deux regards joueurs, quatre yeux excités.
« La suite, jeune homme ? me demanda Sophie. »
La suite se passait dans la chambre d’hôtel réservée par Florence. J’avais des idées plein la tête…
Dans le métro nous conduisant à l'hôtel, il y avait beaucoup de monde, comme souvent
dans les transports en communs parisiens.