<![CDATA[Blog sexe de Flo Castels libertine amatrice (AUTOUR DE MES JEUX)]]> http://flo-castels.fr/categorie-11532606.html Les derniers articles publiés dans la catégorie "AUTOUR DE MES JEUX" du blog "Blog sexe de Flo Castels libertine amatrice" fr http://fdata.over-blog.net/2/49/09/44/avatar-blog-1075786379-tmpphpCtIFsi.gif <![CDATA[Blog sexe de Flo Castels libertine amatrice (AUTOUR DE MES JEUX)]]> http://flo-castels.fr/categorie-11532606.html Sat, 06 Aug 2016 10:43:03 +0200 Sat, 06 Aug 2016 10:43:03 +0200 Erog.fr RSS 2.0 Engine Copyright 2018 flo-castels.fr AUTOUR DE MES JEUX http://www.rssboard.org/rss-specification/ <![CDATA[Carte postale du Cap d'Agde]]> http://flo-castels.fr/article-carte-postale-du-cap-d-agde-109169834.html  

Un peu de vacances au Cap...

La dimension internationale du village et de ses espaces ludiques permet de voir ce qui se pratique ailleurs au niveau libertin.

Il me semble qu'années après années, les hommes sont de plus en plus sexy et joueurs dans leur apparence et cela me ravit. Depuis longtemps, les allemands et les hommes des pays limitrophes affirment un style dérivant des cultures fetish, SM, gothique, moto, rock, gay, qui frappe mon imagination. Cotes de maille en métal et caoutchouc, jupes viriles à grosses boucles, kilts noirs ou bicolore, manteaux de cuir, chaussures compensées...   

      

 Ces looks m'interpellent au niveau libido, mais encore au niveau culturel. Ils représentent une construction contemporaine de l'image de l'homme hétéro dans le processus de séduction social-sexuel. Autant il est évident que les femmes de tous les pays s'habillent de façon radicalement différente pour aller travailler et pour sortir en établissements libertins, autant par contre la plupart des hommes arrivent en club comme s'ils sortaient du bureau, en France en particulier. Le dress code imposé par bon nombre d'établissements les y incite et je l'avais déjà largement critiqué, ce qui avait notamment donné lieu à un dialogue inter blogs ave Mr BlueLily.

  

L'influence de cette culture allemande déjà très visible chez les suisses, les belges, les luxembourgeois et même les italiens devient à mon avis de plus en plus forte chez les français, surtout les frontaliers. Cela marque les limites d'internet dans l'évolution des mentalités, l'influence semblant opérer essentiellement à travers l'imprégnation réalisée par contact physique.

Bien qu'elle porte sur l'apparence vestimentaire et pourrait à ce titre être considérée comme futile, la question de l'évolution des tenues des hommes est à mon avis fondamentale parce qu'elle est révélatrice d'une évolution dans les relations hommes-femmes. Pour qu'un homme arrive à porter ce genre de tenues, pour qu'il arrive à se déguiser dans une perspective spécifiquement sexuelle, il faut qu'il ait surmonté ses réticences culturelles par rapport à l'image virile, qu'il ait appris à apprécier le jeu dans l'image, et avant tout qu'il ait intégré l'idée qu'un homme puisse renvoyer une image sexy, être un objet d'intérêt sexuel pour une femme, et puisse jouer de différentes façons avec son image. Si la question des tenues des hommes dans le milieu libertin est futile, la question du voile islamique l'est tout autant... 

Au niveau individuel, un gros avantage de ces tenues est qu'elles peuvent se prêter à toutes les morphologies. Si l'on est petit, les bottes gothiques sont flatteuses, si l'on est rond, les tops en cuir ou les cotes de mailles donnent une allure de guerrier barbare des plus impressionnantes...

Dans la veine des hommes qui se lâchent et qui font plaisir à voir : les pole dance virils ! J'ai l'impression là aussi d'en voir de plus en plus. J'ai même été surprise d'en compter 4 en même temps aux barres centrales du Glamour. Des hommes de tous âges, tous styles, avenants sans être des chippendales. OK, il était 3 heures du matin et l'alcool les aidait à se désinhiber, mais quand même : chapeau bas, bravo et merci à vous messieurs. JC m'a déjà fait ce genre de show et j'y suis d'autant plus sensible que je sais que ce n'est pas évident d'y monter. Il avait lui aussi tété le désinhibiteur au tonneau avant.

Parmi nos sorties ludiques, 2 mentions spéciales.

D'abord, les après-midis mousse du GLAMOUR : danse, frôlements lascifs, glissades coquines, rires, nus bien sûr, déco travaillée en contraste de bois brut et voilages colorés autour de l'immense jacuzzi... 

Autre mention spéciale pour le TANTRA qui dans sa version actuelle propose des espaces pour toutes les envies, de la rencontre inter-couples dans le grand patio du premier étage, à la pluralité la plus hard dans les alcôves du rez-de-chaussée, et surtout dans des conditions de sécurité et d'hygiène inégalée. Le staff patrouille en permanence, apporte des serviettes et préservatifs dès qu'une action commence, nettoie immédiatement dès qu'elle est terminée, contrôle constamment avec une discrète lampe torche que les préservatifs sont en place, briefent systématiquement les clients dès leur arrivée sur les pratiques du clubs et les comportements à adopter...

 

Les photos d'illustration des tenues ont été réalisées dans la boutique X STYLE à Port Ambonne au Cap (mise en ligne du site http://www.x-style.fr courant septembre).

 

 
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Fri, 17 Aug 2012 13:49:00 +0200 64f15c70655d093c5d9178710c97b1b2 AUTOUR DE MES JEUX http://flo-castels.fr/article-carte-postale-du-cap-d-agde-109169834-comments.html#anchorComment
<![CDATA[After work aux Chandelles à Paris - écrit à 4 mains]]> http://flo-castels.fr/article-after-work-aux-chandelles-a-paris-ecrit-a-4-mains-102334367.html  

 

 

J'ai une relation tendue avec mon portable. Impossible de m'en passer malgré ses défauts, dont une batterie défaillante. Ce matin, je reçois un mail de Flo Castels qui me demande de confirmer par SMS notre rendez-vous de cet après-midi, prévu depuis quinze jours. Hélas, mon téléphone est mort de faim. Je le mets en charge et je passe à autre chose.

Dommage.

J'aurais bien voulu aller aux Chandelles.

Je ne viens pas si souvent à Paris.

Et puis nous avions prévu de tricoter un récit à partir de notre petite virée.

J'avais trouvé ça tellement incroyable, la dernière fois que nous avions fait une sortie ensemble, qu'il ait longuement raconté cette anecdote de notre aventure à laquelle je n'avais pas prêté attention sur le coup et dont je ne me souvenais même plus. Vraiment incroyable, ce délacage. Important pour lui, insignifiant pour moi... Précisément, c'est ce décalage que son récit avait mis en évidence, ce décalage qu'il y a si souvent entre les hommes et les femmes dans les explorations libertines à deux, simples amis ou couple fusionnel, qui vivent les choses sur des plans totalement séparés... C'est juste que ça ne m'avait jamais paru aussi flagrant que lorsque j'ai lu ce récit d'un fragment de notre sortie sur le blog de M.Chapeau.

Lorsque j'ai planifié de retourner à Paris, je lui ai proposé de raconter notre prochaine sortie en écrivant séparément et en confrontant ensuite nos récits. L'idée lui a plu.

J'étais donc doublement ravie, de découvrir les Chandelles et de jouer à ce jeu d'écritures contradictoires.

Mais voilà. Aucune nouvelle d'Olivier alias M.Chapeau. C'est très étonnant. L'heure de rendez-vous était fixée. Il devait me confirmer notre point de rencontre. Rien.

L'après-midi est déjà entamée quand je me souviens de mon téléphone. J'envoie le message et je vais dans la salle de bain pour me préparer.

Tout de même, il aurait pu essayer de me prévenir d'une façon ou d'une autre. Je ne peux m'empêcher d'avoir un réflexe de reine des abeilles, de me dire que les hommes avec lesquels j'aurais pu sortir ne manquent pas, et qu'il est vraiment regrettable que je n'aie pas prévu un plan B. Mais le projet de rédaction commune m'amuse autant que de sortir et dans ces conditions, Olivier Chapeau n'est pas interchangeable.

Si bien qu'en guise de plan B, me me voilà simplement dans le métro en direction de l'ouverture du Salon du livre à laquelle j'ai été invitée. Cela me plaît beaucoup également, de me replonger dans l'efferverscence de l'édition parisienne. Mais bon. J'avais prévu d'y aller un peu plus tard dans la soirée, après cette fameuse sortie en after work, pas d'y arriver si tôt.

Je pourrais très bien sortir seule mais je ne me sens pas suffisamment dans mon élément pour ça. En sauna, pourquoi pas? Mais en club, seule? A tourner, discuter au bar... Cela ne me dit rien. Je n'avais pas prévu de solution de repli en sauna. Je vais donc profiter plus tôt que prévu du Salon du livre, où je promènerai, sagement rangés dans mon sac, cette petite robe sexy et ces escarpins que j'avais prévus pour le club. Et les Chandelles, ça sera pour une autre fois.

Ongles coupés, barbe rasée, bain pris, habillé, chocolat chaud bu, je me dirige vers la gare. En route, je repense à ce que nous avons prévu. C'est la deuxième fois que je fais visiter un club parisien à cette habitante de terres plus ensoleillées. Elle viendra peut-être accompagnée d'un couple de circonstance. Je me demande à quoi la femme ressemblera, si elle me plaira, si je lui plairais.

Dreling!

Un texto. Et un autre. Il m'attend à la sortie du métro. Pyramides. Portable en charge. Rendez-vous à 19H. Je ne comprends pas bien mais il est 19h10 et je démèlerai plus tard les raisons de ces problèmes de transmission de textos. Un coup d'oeil sur le plan du métro. Je suis à 2 stations de Pyramides. Tout va donc à peu près bien. Il m'attendra un peu. Je lui confirme que j'arrive.

Sorti de la bouche de métro, je me pose à un coin de rue et j'attends. Le temps passe. Flo m'envoie un message me prévenant qu'elle arrive, mais qu'elle était sur le départ pour ailleurs. Mon SMS de début d'après-midi lui est arrivé tardivement.
L'after-work des Chandelles ferme ses portes à 21 heures. Il est 19 heures passées, ce qui ne va pas nous laisser beaucoup de temps sur place. Bah, peu importe. C'est juste une visite après tout.

Hop hop, et m'y voilà.

Flo sort du métro. Elle est seule.

Tiens, il ne porte pas de chapeau!

"Ah non, pour entrer aux Chandelles, le chapeau n'est pas terrible." Bon

Nous nous embrassons rapidement sur la joue, puis partons pour le club. L'absence des débutants va nous faire gagner du temps en discussion préalable.

Nous devisons à propos de tout et de rien et des problèmes de communication, sur le court chemin qui nous mène au club.

L'entrée est très discrète. Caméras. Nous en plaisantons.

On (Bernard) vient nous ouvrir et on nous prévient que l'espace club ferme bientôt - pour permettre le service du restaurant coquin - et qu'il n'y a plus que quelques couples et plusieurs hommes seuls. Peu importe. Nous entrons.

Dès le premier coup d'oeil, je suis séduite par la décoration, l'ambiance, l'accueil. Je le suis encore plus en constatant qu'une petite cabine est prévue pour que les femmes changent de tenue. C'est si rare. Le plus souvent, il faut se caler au comptoir ou sur une corbeille de linge au milieu des clients qui arrivent, en manquant de trébucher et en songeant que Wonder Woman a bien de la chance, parce que les éléments techniques de sa métamorphose échappent à ceux qu'elle doit impressionner - il est en effet toujours difficile de passer pour une déesse auprès d'un homme qui vous a vue 10 minutes avant en train de vous dépétrer avec grand mal de l'inévitable boudinage de votre robe ultra moulante ou de vous emmêler dans le laçage complexe de vos glamourissimes souliers. Cela manque cruellement de confort et de mise en scène.

Après avoir franchi le sas et l'épreuve du physionomiste, je pioche un bonbon à la menthe dans une coupe pendant que Flo se change. J'imagine que ces douceurs sont là pour effacer l'odeur du sexe de la bouche des adultères qui viennent s'encanailler en club libertin, afin de pouvoir embrasser innocemment femme et enfants une fois de retour à la maison. La douche a le même usage.

Je me prépare à mon aise, en savourant l'enfilage de ma petite robe et de mes escarpins et en me préparant pour l'effet de ma sortie.

Ma cavalière ressort de sa cabine en robe rouge, tout légère. Elle est pétillante.

Effet réussi. D'ailleurs, pour marquer son approbation sur mon allure, Bernard nous demande l'autorisation de me faire un bisou dans le cou.

Accordée bien sûr. 

Ces quelques minutes de l'entrée en matière m'ont ravie. Mais pour autant, l'heure avancée, le fait que je vienne là pour la première fois, et d'autres circonstances font que je suis convaincue que je ne profiterai pas des lieux dans leur aspect sexuel ce soir.

Nous descendons.

Olivier me fait découvrir la configuration des lieux.

Nous descendons les marches précautionneusement, puis je lui fais faire le tour du club, occupant une ancienne cave. La visite est vite terminée, l'endroit ne brillant pas par son volume. Un bar, un couloir, deux salles dotées de plusieurs lits, des sanitaires et voilà.

J'ai besoin de prendre un peu d'intimité aux toilettes. Je lui dis que je lui expliquerai pourquoi. C'est l'époque de mes règles et je dois gérer mes éponges végétales. Lorsque je ressors, plusieurs hommes sont dans le couloir, à l'affut. Il me le fait remarquer. Finalement, je ne lui explique pas mes affaires d'éponges et nous continuons notre parcours.

L'essentiel n'est pas là, mais dans le décor et la disposition. Des tentures bleues, des lumières douces, des verroteries. Des espaces ouverts partout. Une salle aux miroirs, des menottes aux murs.

Ce club est magnifique, tout en tentures et raffinement, avec des proportions qui le rendent accueillant. Les photos que j'en avais vu m'avaient donné une certaine impression de grandiloquence. Mais cette impression n'est pas du tout confirmée par ma promenade dans les espaces de plaisir, qui me le rend tout de suite familier. Je suis surprise aussi qu'il y ait si peu d'alcôves. Mais leur proximité et leur configuration les rend propices à une ambiance torride. Un endroit à taille humaine, de toute beauté, qui donne envie, simplement.

Des emballages et des préservatifs par terre... Nous arrivons après la bataille !

Les combattants sont au fumoir ou au bar, riant de leurs exploits. Quelques couples, des hommes. Nous passons relativement inaperçus de ces gens repus, mais d'autres nous abordent, les yeux luisant d'envie.

Nous nous dirigeons vers le bar. Des yeux captent notre arrivée. Un seul couple et plusieurs hommes seuls. Nous commandons des consommations.

Nous décidons de prendre d'abord un verre, de prendre la température des lieux qu'elle découvre, de poursuivre de vive voix nos discussions épistolaires.

Nous parlons de nous, du libertinage, de nos expériences récentes, de nos relations sentimentales aussi.

Un homme s'approche. Il trouve une opportunité pour me parler. Non, vraiment, je n'ai pas envie de sexe, là, maintenant, ni avec lui, ni avec d'autres. Mais je fais remarquer à Olivier que vue la tournure que prennent les choses, notre récit à 4 mains risque de manquer de substance.

Lors de notre première rencontre, je ne connaissais pas le club choisi. Tout à la découverte, il ne s'était rien passé entre nous. Cette fois, je suis en terrain connu. Enfin, relativement connu, ce n'est que la troisième fois que je passe les portes des Chandelles.

Bref, je suis plus à l'aise que je ne l'ai été à l'Atlantide, et me pose donc la question : et s'il se passait quelque chose ? Ma cavalière est jolie, je n'ai pas l'air de lui déplaire outre mesure ...

Nous continuons notre séjour au bar et notre conversation vagabonde.

Je profite d'une pause dans la conversation pour lui poser délicatement la main sur sa cuisse.

Je sens sa main sur ma jambe, qui me caresse doucement. Tiens! Une envie comme ça ou une stratégie réfléchie? Dans tous les cas, je suis bien, sur mon tabouret de bar, à bavarder. Et le sexe n'est toujours pas dans mes perspectives. Non pas qu'Olivier ne me tente pas. Au contraire. Surtout sa voix. Je la trouve incroyablement sexy, grave avec des inflexions tout en rondeurs, qui me rendent curieuse d'entendre ses gémissements intimes. Mais non, pas là.

Elle s'en étonne. Fait une remarque, pas du tout négative, mais pas franchement positive non plus. Neutre.

"Pourquoi tu mets ta main sur ma jambe?" 

Bien sûr, c'est idiot comme question. Et pas très diplomate. J'aurais pu être plus nuancée. Mais la complicité que nous avons m'a incitée à le formuler simplement, sans détours ni complexes. Il me semble que nous avons déjà eu suffisamment de joutes et de piques épistolaires pour pouvoir nous passer de certaines formes. 

Elle se laisse caresser, mais sans réciproque. Évitons le syndrome du backrubber. L'instant est passé, je retire ma main et lance un nouveau sujet.

Il ôte sa main et nous continuons ainsi.

L'heure de la fermeture approche. 20 minutes.

Nos verres terminés, nous constatons que nous sommes le dernier couple en piste et que la plupart des hommes seuls sont repartis vers leurs pénates. Il n'en reste que quatre ou cinq, qui tournent, attendant de voir si nous sommes des touristes ou des joueurs. L'un d'eux, plus téméraire, nous aborde et engage la conversation.

Un des hommes qui nous observe depuis un bon moment s'enhardit : "Mon ami et moi avons fait un pari." Ils ont parié sur le fait que je porte une culotte. Mouais, bon.

Sans savoir comment, nous nous retrouvons à parler de culottes, ou plutôt de leur absence. L'homme est habille, il affirme avoir parié avec un ami que Flo n'en portait pas. Et tel saint Thomas, il ne croit que ce qu'il voit. Ou ce qu'il ne voit pas, le cas échéant.

La stratégie manque peut-être un peu de finesse.Mais il est tard et c'est dit sur un air tellement bon enfant que cela me fait sourire. C'est juste un petit jeu de plus pour eux, sans rien en attendre de toutes façons.

L'approche est sympathique, même si l'objectif du monsieur est transparent comme de l'eau de roche.

Après avoir essayé d'esquiver la question, je leur propose d'y répondre par des actes.

Je m'engage vers l'estrade et la barre, à peine éclairées.

Ma cavalière, particulièrement culottée, au figuré du moins, se prend au jeu et grimpe sur l'estrade. 

D'autres hommes nous rejoignent.

Bon, maintenant que je suis là, il va bien falloir que je fasse quelque chose.

La musique est douce. J'ai envie de continuer à être en phase avec la délicieuse atmosphère feutrée de ce club.

Alors j'improvise un effeuillage à la Betty Page - avec des formes très différentes, bien entendu - en tous cas avec ce que j'aime des shows que j'ai vus d'elle. Ondulations de marionnette à fils, petits pas, humour, sourires... L'ambiance s'y prête.

Elle entame un striptease, sous les vivats et les encouragements des clients.

Elle progresse lentement, d'autant plus qu'elle ne porte pas grand-chose sur elle et que trop d'empressement couperait court à la fête.

 Je fais durer les choses. Longuement. Je n'ai VRAIMENT que ma petite robe sur moi.  

Assis sur le fauteuil le plus proche de la scène, j'admire ce corps qui se dévoile par à-coup. Pourtant, je ne suis pas un grand amateur d'effeuillage. La position de spectateur est trop passive à mon goût, elle me laisse un sentiment de frustration plutôt que d'excitation. De plus, j'ai facilement la crainte que la femme qui se déshabille ne le fasse que pour me faire plaisir, qu'elle se force. 

Ce n'est pas le cas ce soir. Flo s'amuse visiblement. Elle joue des attentes des hommes dans un premier temps, puis s'exhibe une fois en tenue d’Ève, la feuille de vigne étant remplacée par un coussin. 

Au moment d'enlever tout à fait ma robe, j'avise un coussin qui vient la remplacer à l'endroit de leur source de curiosité. Et je prolonge encore le jeu avec mon petit coussin. 

Sa robe rouge a atterri sur mes genoux. 

Et puis cela se termine. 

Nue, elle descend de sa scène.

C'est drôle, ils m'applaudissent. Je me demande ce qu'il y a dans ces applaudissements-là. Libération d'une frustration ou vraie satisfaction?

Alors que je l'aide à se rhabiller, nous décidons de partir. La cloche sonne dans dix minutes, trop peu pour envisager autre chose.

Les hommes sont déçus, mais beaux joueurs. Pendant que Flo est occupée en coulisse à retrouver une tenue civile, ils défilent à la caisse, me félicitent et me remercient au passage. J'accepte, bien que n'ayant rien fait pour mériter ces amabilités, et les remercie en retour de leur courtoisie.

Une fois dehors, nous marchons un peu au hasard, le temps de nous rendre compte que nous suivons chacun l'autre comme s'il savait où il allait. Alors, nous fixons un cap. Ce n'est plus le sexe ou le libertinage qui nous accapare, mais un sujet plus trivial, et pourtant pas moins capital : le fromage de chèvre !


 

Bonus pour ceux qui auraient été frustrés du manque cruel de sexe de ce texte :

"Ahhh, tu la sens ma grosse bite?" "Oui"

Voilà.

  

 

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Wed, 09 May 2012 20:00:00 +0200 a33ec32dfb27985467d53d026b1c3b6d AUTOUR DE MES JEUX http://flo-castels.fr/article-after-work-aux-chandelles-a-paris-ecrit-a-4-mains-102334367-comments.html#anchorComment
<![CDATA[Le CFNM...]]> http://flo-castels.fr/article-tout-sur-le-cfnm-definition-descriptions-images-72978675.html  

 

Je me suis promenée sur le créneau du CFNM (« clothed female naked (ou "nude"male ») que j’ai découvert par hasard…

 

La définition de base est qu’il s’agit de relations entre une ou plusieurs femmes habillées et un homme nu ayant un rôle d’objet sexuel.

 

Cette opposition entre nudité masculine et habillement féminin renverse les habitudes en matière de représentation du sexe homme-femme. Mais les façons de l’exploiter en termes de scénarios peuvent être très différentes.

 

L’homme peut être un objet sexuel allant jusqu’à être réduit à l’état d’esclave sexuel par un gang bang de femmes. C’est l’exploitation la plus courante. Les hommes subissent alors une soumission et des humiliations plus ou moins poussées, passant par le bondage, le pony play, le footjob, la masturbation attaché, les fessées…

 

Dans cette perspective, on trouve de nombreux sites conçus dans le nord de l’Europe, avec une culture sexuelle nourrie de fétichisme.

 

Il peut être l’inverse. L’homme objet, chippendale dans une soirée, se représente en étant nu comme un étalon amenant les femmes à se lâcher. L’homme reste alors le maître du jeu et le but du jeu est la fellation triomphalement administrée. On demeure là dans un rapport de domination conforme à la représentation du porno comme c’est le cas en France notamment (http://www.cfnm-france.com/).

 

D’ailleurs, comme le souligne Jérôme dans un article déjà ancien mais toujours d’actualité de NouvelleChair.com, « Le CFNM est très peu présent en France. La faute peut-être à une vision préhistorique, véhiculée par le porno made in Dorcel, où la sexualité de l’homme des cavernes doit nécessairement passer par un soulagement animal dans sa compagne totalement soumise. A l’opposé de notre civilisation de primates, on trouve donc les japonais, passés véritables maîtres dans l’art du CFNM et du tekoki (excitation manuelle de la femme sur l’homme). Comme d’habitude, nombre de programmes sont censurés par pixellisation. Mais les Japonaises prennent un malin plaisir à bricoler, triturer, torturer les organes génitaux mâles avant de s’amuser avec les fluides dans la joie et l’allégresse. L’archétype du mâle dominant japonais travailleur est alors totalement renversé et il devient un objet sexuel d’expérimentations complètement folles. Pour son plus grand plaisir, bien entendu.  »

 

On pourrait même prolonger cette critique de l’immobilisme de la culture sexuelle française en considérant qu’il paraît difficile de mettre en place ce genre de jeux dans la plupart des clubs affichant le fameux dress code « Femmes sexy, hommes élégants », renvoyant à un conformisme où l’expression sexuelle de la femme réside dans la mise en valeur de son corps tandis que celle de l’homme réside dans la mise en valeur de ses atouts sociaux. J’ai parlé de cette question dans un long article.

 

Outre l’opposition nudité / habillement, il est caractéristique que le CFNM se déroule dans une dimension ludique et mentale.

 

Ludique parce que dans toutes les exploitations, les femmes s’amusent, rient, ce qui n’est pas si fréquent dans les scènes de sexe.

 

Mentale parce que bien sûr, pour la femme, il n’y a pas de contact direct avec son sexe donc pas de jouissance physique.

 

Il me semble que, pour qu’un homme prenne du plaisir dans ce genre de circonstances (outre l’orgasme éventuel), il faut que son rapport aux femmes soit suffisamment sain et dénué de machisme pour qu’il ne se sente pas humilié en tant que personne, ce qui apparemment peut arriver.

 

Et moi dans tout ça ? Je ne sais pas. Pourquoi pas ? Au niveau fantasmatique, je ne suis pas assez dans la logique de l'exhib et du contraste vêtement/nudité pour que ce type de scénario ait préexisté dans mon imaginaire avant que je n’en entende parler. Mais avec mes complices féminines, cela pourrait être une bonne alternative à nos jeux de trio FFH ou de pluralité féminine.

 

Quelques définitions :

http://www.nouvellechair.com/non-classe/cfnm/ 

http://en.wikipedia.org/wiki/Clothed_female,_naked_male

 

Un joli blog sur le CFNM tenu depuis des années par une femme (espagnole ?) qui en raffole :

http://mariecfnm.blogspot.com/

 

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Fri, 17 Feb 2012 12:47:00 +0100 c312e0a988d616de30a1614cb53cabf1 AUTOUR DE MES JEUX http://flo-castels.fr/article-tout-sur-le-cfnm-definition-descriptions-images-72978675-comments.html#anchorComment
<![CDATA["Faire une barre" : négation ou liberté ?]]> http://flo-castels.fr/article-faire-une-barre-liberte-ou-negation-81115064.html  

Les temps sont hautement festifs et les barres des lieux libertins fiévreusement animées de shows de pole dance amateurs...

Il y a quelques temps, dans un club, deux femmes dansaient et se caressaient à une barre et, près de moi, une troisième qui les regardait avait dit d'un ton assassin : "Elles ne mouillent même pas." Cette remarque m'avait interpellée, et j'ai depuis souvent observé des femmes à la barre et réfléchi à ce que j'y faisais moi-même. Non, autant que je puisse le constater, généralement, on ne mouille pas. Ce qui se joue est tout à fait d'un autre ordre, surtout au début.

Le plaisir qu'on peut éprouver à mettre son corps en valeur à une barre n'a souvent pas grand chose de sexuel. En tous cas pas directement de ce type d'interactions sexuelles liées à la pénétration. On ne mouille pas. La barre est phallique, mais elle est surtout un moyen de se rassurer par un contact concret. Il est d'ailleurs rare que les femmes lâchent la barre, même si le podium est large. 

Et dans cette institution du pole dance coquin qu'est le bar le Melrose au Cap d'Agde, les nombreuses barres réparties dans l'établissement sont toujours très fréquentées, mais les attouchements sexuels y sont farouchement interdits et cela est régulièrement rappelé par haut parleur. On est dans l'exhib, dans la consommation mentale uniquement.  

Pourquoi alors? Et pourquoi seulement les femmes?

Ce que voulait certainement dire Miss "Elles ne mouillent même pas", c'était à la fois "Elles font semblant d'être excitées" et "Je ne serais pas capable de faire cela". On est là au coeur de cette tension entre négation et liberté. Si elles font semblant, c'est qu'elles ne le font pas pour elles. Mais alors pourquoi? Pour qui? Pour exciter leur homme? Qui les y oblige d'une façon ou d'une autre? Mais si elles en sont capables, c'est qu'elles ont fait un gros travail de conquête sur la représentation de leur corps. 

Certes, ce sont essentiellement les femmes qui occupent les barres. Est-ce que pour autant la théorie de la domination masculine mise en avant par Daniel Welzer-Lang pourrait trouver à s'appliquer ici? Les femmes ne seraient-elles que des objets d'échange et, dans cette perspective, les barres ne leur seraient-elles réservées en tant qu'objet décoratif complémentaire au décor, voire élément de stimulation de la population virile alentour sous le contrôle de leur mâle attitré? Difficile à soutenir, dans la mesure où un show amateur à la barre ne débouche jamais, autant que j'aie pu le constater, sur un acte sexuel incité par ledit mâle attitré. Là encore, pas de lien entre barre et sexe, contrairement à ce qui peut se pratiquer sur la piste de danse où une méthode de drague de certains couples est le contact lascif initié par Madame ou carrément par Mesdames. Et même, comme l'a fait remarquer JC lorsque nous avons parlé de cet article, pour certaines femmes, la barre est une façon d'échapper à l'emprise de leur homme, parce qu'elle sont là dans un espace distinct du sien, dans un espace propre, qu'elles construisent au gré de leur fantaisie et du champ visuel qu'elles choisissent, qu'elles maîtrisent sans qu'aucune pression ne puisse venir les atteindre lorsque leur regard ne porte pas au delà du podium - ce qui est souvent le cas.

Lorsque j'ai fait mes premiers pas dans le milieu libertin où je me suis si vite sentie bien, j'ai découvert combien on pouvait se réapproprier son corps et sa liberté de mouvements. Monter sur une estrade et se tortiller ou se lover autour de cette barre, être convaincue qu'on peut le faire et être désirable sans risquer de jugement dégradant ni de comportement contraignant ou violent, c'est une expérience très libératrice. D'ailleurs les gogos qui se produisent dans des établissements libertins aussi bien que non libertins le savent bien. Dans les établissements classiques, il est impératif de s'assurer qu'un videur reste constamment au pied de l'estrade, prêt à intervenir, et les risques sont réels même en étant protégée. Dans les établissements libertins au contraire, il n'y a pas de protection et jamais de soucis non plus. 

Les amatrices de pole dance coquin le font souvent pour les yeux de celui qu'elles aiment, mais pas forcément. C'est plus rassurant de le faire pour quelqu'un. Au début en tous cas.

Et pourquoi pas les hommes?  

Je sais pas expérience que les hommes sont souvent réticents à le faire et se lâchent incroyablement quand ils arrivent à être convaincus que ça nous fait plaisir, qu'ils le fassent pour nous, nous séduire, nous exciter, nous amuser... Et il m'est arrivé plus d'une fois d'inciter des amis ou des maris d'amies avec leur complicité à elles. Quand ils comprennent que ce jeu qu'on leur propose est un plaisir pour nous, ils se lâchent.

Pour que les hommes arrivent à se lâcher en le faisant, il faut qu'ils arrivent à sortir de leur statut de macho qui ne doit pas s'exprimer par son corps. S'ils arrivent à troquer la chemise informe et la coupe de cheveux coordonnée pour une chemise ou un tee-shirt un peu moulant et une coupe de cheveux travaillée, ils sont déjà à mi-chemin. S'ils se lâchent en étant capables de danser seuls sur la piste, ils ne sont pas loin.

C'est d'ailleurs une question que nous avions plusieurs fois abordée avec JC et il savait que je serais ravie qu'il me fasse un show. Et je n'ai pas été déçue! Voilà que ça l'a pris un soir... au Glamour au Cap! Ce n'est pourtant pas un endroit très réputé pour les shows d'hommes et la densité de population n'est pas propice à faire tomber la timidité! Et bien il s'est amusé à danser comme cela et j'en ai été enchantée.

Et oui, le goût du jeu et celui de la liberté sont communicatifs... 

 

   

 

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Wed, 28 Dec 2011 11:48:00 +0100 3ceadd8b11c77d3c31c45c1cdef1f014 AUTOUR DE MES JEUX http://flo-castels.fr/article-faire-une-barre-liberte-ou-negation-81115064-comments.html#anchorComment
<![CDATA[Soirée flottements...]]> http://flo-castels.fr/article-encore-une-soiree-de-detente-86209110.html  

 

Les jours passés ont encore été chargés, pleins de stress et de satisfactions, suscitant une forte envie de détente, de lâcher-prise, dans un environnement érotique.

JC est en vadrouille dans ses brumes inaccessibles. Distance, distance...

J'éprouve un besoin de réconfort, de chaleur masculine. Je n'ai pas envie de contraintes, ni de paroles. Juste du flottement... 

J'aimerais me prélasser dans une parenthèse câline et torride avec S, dans ce mélange subtil de bien-être inouï, de sensualité et d'érotisme tout en découvertes  qui font la magie de nos rencontres... La diversité et l'intensité des plaisirs que je prends avec lui m’ont presque enlevé l’envie d’avoir d’autres partenaires de simple sexe. Les tête-à-tête chauds ne me tentent plus vraiment. Ces derniers temps, je me suis souvent ennuyée avec les partenaires uniques que j’ai eu l’occasion de rencontrer. Plaisirs trop simples, trop courts. Trop peu d’écoute, d’imagination, d’engagement. Bref, lorsque je sors ces temps-ci, je reste régulièrement dans la convivialité sans être réceptive à l’appel du sexe en duo. Par contre, les plans particuliers et fantasmatiques comme la pluralité ou la domination continuent à me tenter, parce qu’ils répondent à ma curiosité, à mon intérêt mental pour le sexe. Je lui ai parlé de tout cela, sans m’appesantir pour ne pas lui donner trop d’importance. Mais il le sait désormais. Tout comme il me laisse savoir depuis longtemps que je suis sa seule maîtresse. 

Bon, mais un tel câlin, là, ce soir, ce n'est pas possible.

Je reste sur ma faim et cette frustration est pénible. D'autant que la détourner ou la sublimer, en me masturbant ou en écrivant, me laisserait toujours ce petit manque lancinant d'odeurs, de voix, d'épidermes masculins... 

L'envie monte en moi d'aller au sauna. Je me plongerai dans mes réflexions habituelles dans le hammam. Je n'ai pas forcément envie de sexe. Un torse viril contre moi dans le jacuzzi me suffirait. On verra bien.

C'est drôle. Dans le hammam, deux attitudes possibles. Soit je m'allonge en ne pensant à rien et en attendant des mains d'hommes. Soit je m'assieds et je réfléchis, j'analyse les comportements, je prends des décisions, je formule ce que je vais écrire dans le blog... Bref, mon cerveau carbure. Et il en a toujours été ainsi.

Dans le jacuzzi par contre, je bulle, intellectuellement parlant. Association d'idée subliminale? De toutes façons, je suis dans un monde où on ne voit rien en dessous du cou, où l'analyse s'arrête aux jeux de regards. Alors la plupart du temps, je ferme les yeux et je me laisse juste porter par ces flots érotiques, ces remous de désirs...

Ce soir là, encore, je ferme les yeux. Sans penser à rien. Et un frôlement vient à ma rencontre, un simple frôlement. Je ne bouge pas. Ce frôlement continue, tout en douceur.... C'est délicieux. Cela ne me donne pas envie de sexe. Parce que ces frôlements en dehors du temps se suffisent à eux-mêmes. Et parce que je demeure persuadée que je vais encore m'ennuyer. Alors je me laisse faire et profite de ces caresses. Si cet homme me trouve trop peu réceptive à son goût, il s'éloignera. Mais est-ce un homme? Je ne le sais même pas.

Et cela continue un long moment.

La suite? Et oui, il y a une suite... Je la raconterai peut-être un peu plus tard... 

 

 

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Thu, 22 Dec 2011 23:14:00 +0100 f1669aa3c4afe50086acc9c49229249c AUTOUR DE MES JEUX http://flo-castels.fr/article-encore-une-soiree-de-detente-86209110-comments.html#anchorComment
<![CDATA[C'est beau une femme qui jouit en vidéo - oui mais non...]]> http://flo-castels.fr/article-c-est-beau-une-femme-qui-jouit-en-video-oui-mais-non-73708937.html Et bien en m'intéressant aux vidéos de femmes en pleine jouissance, j'avais envisagé d'être filmée en me masturbant.

Nous avons fait une séance et une vidéo dans cette perspective avec Anouk mais... non, je ne suis pas prête à m'exhiber ainsi. Je me contenterai pour le moment de regarder...

 

 

 

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Thu, 12 May 2011 07:00:00 +0200 9ff48337004958fa8e63dc8dbad810e2 AUTOUR DE MES JEUX http://flo-castels.fr/article-c-est-beau-une-femme-qui-jouit-en-video-oui-mais-non-73708937-comments.html#anchorComment
<![CDATA[Les jouissances fontaines]]> http://flo-castels.fr/article-les-jouissances-fontaines-72162649.html  

 

J’expérimente avec JC à quel point cette forme de jouissance est mentale.

Bien sûr, à la base, il y a la technique. Femme bien cambrée. Doigté puissant avec pression sur le point G. De préférence par l’arrière. Bon.

Mais si chez certaines femmes comme Anouk, cela marche à tous les coups, chez moi ou chez d’autres, ce n’est pas systématique.

Je me souviens très bien de mon premier squirt. Avec mon ex-mari, au Cap d’Agde. J’ai eu l’impression d’avoir une fuite de sang de menstruations et j’ai couru aux toilettes. Rien… J’ai compris. Nous en avons beaucoup ri.

Depuis, je l’ai vécu à plusieurs reprises. Mais autant que je m’en souvienne, jamais lors d’une première rencontre avec un partenaire. C’est quelque chose qui ne peut se déclencher que si je me sens en osmose, si j’ai parfaitement confiance, si j’ai un sentiment de grande complicité. Il y a un instant précis où, étant réceptive à la technique qui fait monter ce type de volupté, percevant que la jouissance est à son comble, je me lâche. A cet instant précis, une partie de moi sent que mon cerveau peut déclencher quelque chose que je ne maîtrise pas et l’y autorise. C’est un instant, une fraction de seconde. J’ai conscience de tout ce qui se passe en moi mais je ne cherche pas à le contrôler. Il faut juste qu’à l’instant précis, je me dise « C’est parti » et que je n’y oppose pas. Sinon, c’est un orgasme tout court. C’est toujours très étrange et cela m’émerveille et m’amuse à chaque fois. Il m’est d’ailleurs arrivé de regarder le sol lorsque mon partenaire ne le voyait pas, vaguement fascinée par ce liquide. Le fonctionnement sur le principe du lâcher prise n’est pas différent de celui de l’orgasme. Simplement, cela déclenche autre chose. C’est moi qui décide, une partie de moi.

Certaines femmes avec qui j’en ai discuté éprouvent ainsi un plaisir plus intense. Moi non. Il est identique. Peut-être cela évoluera-t’il ?

Je peux avoir ce genre de jouissances une ou deux fois lors d’une rencontre réussie, les autres orgasmes en étant alors dépourvus.

Mais avec JC, cela devient systématique. Même si j’ai pris beaucoup de plaisir au cours d’une soirée et que je n’ai plus la tête au sexe, lorsque nous nous retrouvons, je viens encore facilement avec lui de cette façon-là.

Lorsque nous nous sommes revus après cette longue période de froid dans nos relations, nos ébats de retrouvailles étaient bien sûr d’une intensité particulière. Il m’a fait jouir de cette façon… 7 fois de suite. Je ne pensais même pas que cela était possible !

En cherchant des informations sur ce phénomène, je me suis rendue compte qu’il n’y a pas d’explication scientifique concluante, ni sur l’origine de ce liquide sans odeur ni saveur, ni sur le chemin qu’il parcourt pour arriver à gicler comme cela. Et je suis un peu agacée de constater qu’on en sait plus sur les anneaux de Saturne que sur ce mécanisme.


 

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Wed, 20 Apr 2011 16:55:00 +0200 0cda0998a3764a2d018fb773ed4485dd AUTOUR DE MES JEUX http://flo-castels.fr/article-les-jouissances-fontaines-72162649-comments.html#anchorComment
<![CDATA[Les trios FFH]]> http://flo-castels.fr/article-les-trios-ffh-68311065.html C'est bien simple, j'adore!

Un homme avec une, deux, trois, quatre femmes... Plus je n'ai pas fait. lol

J'ai la chance d'avoir des complices féminines aussi joueuses que moi et avec qui je partage ce goût. Avec Anouk bien sûr, mais aussi Nath, Isa, V...

Il est rare que les femmes aient des appréhensions concernant ce plan-là.

Les hommes en ont plus souvent. Mais je me rends compte que ce ne sont pas les bonnes.

La crainte couramment formulée est celle de ne pas arriver à satisfaire plusieurs femmes en même temps.

Cela est lié à la représentation qu'ils se font de la scène.

Quand l'homme y pense, il s'imagine plusieurs femmes aussi excitées les unes que les autres, dans un état de désir permanent et attendant exclusivement de lui leur plaisir.

Mais cela ne se passe pas comme ça.

D'abord, lorsque vraiment les femmes sont simultanément excitées et demandeuses, l'homme en ressent lui-même une telle excitation qu'il trouve très facilement la réactivité qu'il craignait de ne pas avoir.

Inversement, le jeu peut consister à ce que l'homme soit uniquement destinataire de toutes les attentions et actions féminines. Allongé sur une table, il se laisse aller aux désirs de ses partenaires sans rien faire du tout. 

Par ailleurs, ces jeux s'inscrivent dans une durée, à l'opposé de l'image fixe de la représentation fantasmée. Les femmes ont des rythmes différents, elles peuvent avoir plusieurs orgasmes entre lesquels elles prennent des pauses. Le plaisir qu'elles éprouvent peut passer tout aussi bien tantôt par les jeux de regards, tantôt par la masturbation...

Enfin et surtout, elles n'attendent pas exclusivement de lui leur plaisir. Un trio FFH, pour une femme, c'est du sexe avec un homme ET avec une femme.

Et c'est généralement en se rendant compte de cela que les hommes peuvent être destabilisés.

Imprégnés de l'imagerie du porno dans laquelle les femmes se caressent mollement en attendant qu'un étalon vienne sérieusement s'occuper d'elles, baignés dans une culture séculaire de subordination de la sexualité de la femme à celle de l'homme, ils ne sont pas préparés à voir deux femmes s'ébattre comme s'il n'était pas là ou se donner des jouissances fontaines à grands coups de doigtés puissants.

Et lorsque le bât blesse, d'après mon expérience, c'est là qu'il blesse : réaliser brutalement que sa virilité pourrait être inutile, même si la scène à travers laquelle il réalise cela peut être très courte.

Voir deux femmes ensemble est le fantasme de beaucoup d'hommes, mais voir deux femmes avoir un plaisir équivalent à celui qu'il pourrait leur donner lui-même, mais sans lui, peut être très mal vécu.

Et il me semble que c'est simplement à cela que les hommes doivent se préparer. Toute autre appréhension est inutile...

 

 

Récits et photos de quelques trios FFH :

Un homme et 3 amazones

Week-end au Cap sous le signe du trio

Week-end de trio brulant

 

 

 

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Tue, 01 Mar 2011 10:03:00 +0100 9fb29faa71061ed714b090af709b0591 AUTOUR DE MES JEUX http://flo-castels.fr/article-les-trios-ffh-68311065-comments.html#anchorComment
<![CDATA[Miss France est Miss Bretagne]]> http://flo-castels.fr/article-miss-france-est-miss-bretagne-69411702.html Les établissements libertins sont délicieux par la convivialité particulière dont on peut profiter. Elle est accompagnée d'une liberté et d'une intimité qui sont du même niveau que celles des rencontres sexuelles qu'on peut y faire. Il m'arrive d'avoir envie de ne profiter que de cela. Et parfois, cette convivialité peut me surprendre et me faire sourire.

 

Samedi soir, il y avait un monde fou au sauna Eros. Est-ce leur offensive de communication sur le net, le froid, le bouche à oreille qui finit par fonctionner, un peu de tout cela? Je n'avais jamais vu autant de personnes. Les jacuzzis étaient bondés. Marcel semblait ravi. 

 

Il faut dire que j'y suis arrivée assez tard et la soirée battait son plein.

 

Cela m'avait prise à l'improviste, après une dure journée. Juste une envie de me prélasser dans une ambiance de sexe et de convivialité libre. Je n'avais aucun objectif. Je n'étais pas affamée. Il faut dire que j'avais passé une partie du jeudi après-midi avec cet homme que je vois toujours environ tous les 15 jours. Et oui, cet homme marié qui m'avait fait tellement d'effet mais laissée aussi tellement perplexe sur moi-même. Je sors toujours de nos rencontres anéantie de plaisir et sereine pour plusieurs jours...

 

En décidant d'aller au sauna, je savais que je n'avais pas particulièrement envie de sexe. Et j'ai bien conscience que la gratuité de l'entrée pour les femmes dans la plupart des établissements libertins ainsi que la faible présence féminine face à la demande masculine souvent impérieuse peuvent faire mal voir une femme qui n'a pas d'activité sexuelle. Mais j'ai désormais surmonté la crainte d'être mal vue par rapport à ces deux éléments et si j'ai envie de me plonger dans une ambiance libertine sans consommation, j'y vais.

 

J'entre. J'entends des bribes de conversations sur les réussites ou les échecs des rencontres des quelques heures écoulées. C'est le milieu de soirée et on fait le point. Je sens que je représente pour certains une bonne perspective de seconde partie de soirée même si la première n'a pas été très fructueuse.

 

Je vais d'abord au fumoir et je discute pendant un bon moment avec plusieurs personnes présentes, juste venues fumer et papoter sans aucune stratégie en tête. J'apprécie beaucoup ces fumoirs de saunas suffisamment grands pour recevoir du monde et dans lesquels s'établit une convivialité paisible et à peine sexuelle. Une parenthèse par rapport à l'atmosphère très hard hors du fumoir. Autant que j'ai pu le constater, leur fonction relationnelle est différente de celle des fumoirs de clubs qui représentent au contraire un espace intime propice à créer des contacts sexe - il est souvent difficile autrement de trouver l'occasion de se faire remarquer sur la piste ou au bar.

 

Je vais faire un tour au hammam. Diverses tentatives d'approches. Mais vraiment, je n'ai pas très faim.

 

Un peu plus tard, alors que je discute de tout et de rien dans un jacuzzi enfin un peu calme avec un charmant contact, un homme passe tranquillement devant nous et s'arrête, puis nous dit : "Bretagne"

Comme nous tardons à le gratifier de toute forme de réaction, il bombe le torse en se rapprochant et nous dit : "Miss France est Miss Bretagne".

Ah! OK! 

Du Tarantino.

Certes, mon contact était juste auparavant en train de me parler de sa passion pour la montagne et l'observation des marmottes. Il m'avait néanmoins aussi fait comprendre que des câlins avec moi étaient largement aussi susceptibles de susciter son intérêt.

Mais cet homme avec son scoop sur Miss Bretagne, non. Ce n'était pas une tactique d'approche ou un préliminaire érotique. C'était juste qu'il était content de partager son information avec nous et il est reparti comme il était arrivé. 

 

C'est vrai qu'il y a la télé au bar.

 

Les anciens propriétaires du sauna avaient placés l'un à côté de l'autre un téléviseur diffusant les programmes de la TNT et un écran sur lequel on pouvait voir les vidéos qui passaient dans les cabines. Ma principale source d'informations en matière de porno. Et d'ailleurs la programmation des vidéos à l'époque proposait quasiment toujours des acteurs sans préservatifs, ce qui m'amenait de façon récurente à réclamer une sélection de ces vidéos pour que les clients ne soient pas amenés à être tentés de passer de la consommation du porno sans capote à leur propre consommation de sexe sans protection. Mais au delà de mon agacement par rapport à ce risque d'amalgame, la visualisation simultanée d'un programme télé généraliste et d'une vidéo porno m'amusait plutôt par son côté décalé. D'autant qu'en début d'après-midi, on avait toujours droit aux Feux de l'amour.

 

Avec la nouvelle direction du sauna, on ne voit au bar que la TV.

 

Et ce soir-là, c'était l'élection de Miss France...

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Mon, 06 Dec 2010 22:03:00 +0100 9965c55527fabcf0ef071d07dd94f818 AUTOUR DE MES JEUX http://flo-castels.fr/article-miss-france-est-miss-bretagne-69411702-comments.html#anchorComment
<![CDATA[Domination féminine et domination masculine]]> http://flo-castels.fr/article-domination-feminine-et-domination-masculine-57074388.html  

 

R m’a proposé une séance de domination féminine lors d’un éventuel séjour.

 

Il a envie de soumission, d'uro, de pénétration... Envie que je le domine de différentes façons. Il sait que je ne suis pas experte de ce genre de jeux que nous avons néanmoins déjà pratiqués, mais il me le propose encore et cette confiance associée aux descriptions brûlantes de ses désirs font surgir du fond de mon imaginaire des idées de scénarios - et de mon esprit, bien des réflexions...

 

Domination masculine et lâcher prise

 

A travers les jeux où c’est lui qui me domine, j’ai réussi à comprendre que ce qui me plaît dans la soumission, c’est cette impression de total lâcher prise, ne plus penser, ne plus avoir une seule parcelle de contrôle sur moi, à l’opposé des contraintes de la vie sociale. Aucun repère, aucun tabou. Tout est débranché. Pour laisser place à un monde dans lequel chaque élément rappelle l’absence de contrôle sur mon corps : les entraves, la privation sensorielle… C’est encore plus net lorsqu’il n’y a aucun contact physique entre nous et qu’il me dirige à distance par téléphone ou internet.

 

J’ai aussi réalisé que dans ce jeu l’accent porté à la domination masculine était pour moi secondaire. Cela m’a surprise au début, parce que je suis une femme qui n’a jamais accepté la domination masculine basique dans le fonctionnement social et j’ai pris diverses positions pour m’y opposer. Donc il aurait pu paraître logique que je passe par un « travail » sur les genres dans mon approche de la soumission. Mais finalement, ni la dimension masculine de la domination ni la pénétration ne sont essentielles dans mes plaisirs de soumise, ce qui m’a amenée à tant apprécier cette expérience de soumission totale à une femme avec V. Mais la masculinité de la domination et la pénétration ne me gênent pas non plus ; elles font partie du jeu.

 

Dans ce contexte, les insultes que je peux recevoir sont autant d’accessoires qui sectionnent mes repères et me coupent du monde. Dans cette parenthèse de quelques heures, m’entendre traiter de « pute » ou de « salope » me permet d’éprouver délicieusement que plus rien ne me rattache à cette logique d’interdits visant la condition des femmes dans la société et qu’elles intègrent soit en s’y pliant soit en s’y opposant. Je suis bien consciente que ce que j’écris peut paraître étrange. Utiliser les mots même de l’oppression sexuelle pour s’en libérer. Plus que s’en libérer. Arriver à en faire totalement abstraction, être dans un univers où je ne suis plus soumise à aucun tabou ni aucune liberté. Un pur flottement. Du pur sexe.

 

Cela n’est possible que parce que la confiance envers mon partenaire est totale. Dans ces conditions, c’est lui qui fait tout le travail de contrôle, et moi j’ai « juste » à me lâcher. C’est tellement confortable et agréable.

 

En position de dominatrice, c’est bien sûr l’inverse. Je dois tout contrôler, tout le temps, ses mouvements, son excitation, pour qu’il sente constamment que sa condition est d’être ma chose.

 

Domination féminine et homme objet

 

En tant que dominatrice, j’ai également réalisé que ce que j’appréciais, c’était de le placer en état de désir extrême comme je l’avais par exemple raconté dans le récit « Talons aiguille et pluie dorée » .

 

Mais justement, j’ai dérapé. lol. Parce qu’à un moment – et finalement assez rapidement - j’ai eu envie de profiter physiquement de ce désir que j’avais provoqué. Mais une dominatrice ne doit pas se laisser aller.

 

Je me souviens très bien de cette séance où il était allongé et moi au dessus le lui. Je n’arrivais pas à m’empêcher de m’agenouiller pour m’empaler sur lui. Il a soulevé la tête et m’a regardée d’un air navré en me disant « Tu n’as pas le mental. » avant de se relever. C’était aussi drôle que désolant.

 

Depuis j’ai pas mal évolué, je sais mieux contrôler, différer, faire abstraction…

 

Nous allons donc voir si cela se concrétise sur le terrain.

 

Quand le soumis domine la dominatrice

 

Et oui, parce que c’est lui qui m’amène dans ces jeux, nous sommes exactement dans cette situation où un homme ayant envie d’être soumis amène une femme à être dominatrice. Le soumis est en fait éducateur de la dominatrice.

 

C’est un classique de la littérature érotique et l’on en apprendra beaucoup en suivant ce lien.

 

Cela se comprend très bien dans un contexte social où la femme est tenue en situation de constante subordination par rapport aux acteurs que sont les hommes et en situation d’objet de récit par rapport aux auteurs exclusivement masculins.

 

Mais de nos jours et dans notre société, l'émancipation de la femme permet une totale maîtrise féminine de ce genre de jeux, comme en témoigne le très riche site suprématie féminine.

 

 

 

Vocabulaire de la domination féminine et inversion des genres

 

Par delà toutes ces questions générales à travers lesquelles j’essayais de me situer en tant que dominatrice novice, je me suis heurtée à une question de vocabulaire.

 

R m’a dit qu’il avait envie de mots crus, d’insultes. Lorsque nous l’avions fait précédemment, il n’y avait eu aucune parole. Mais là, quel vocabulaire utiliser pour m’adresser à lui ?

 

Je me suis documentée, j’ai demandé à des hétéros, à des gays, et toujours la même réponse : le même vocabulaire que pour les femmes. Ce type de jeux s’accompagne donc typiquement de l’inversion des rôles.

 

J’ai découvert un article très intéressant sur l’intérêt que peut présenter la domination féminine sous l’angle de l’inversion des rôles. Et cela m’a permis de me conforter mon impression que cette inversion ne me parle pas vraiment. Conforter, parce que j’avais déjà expérimenté ce genre de jeux avec un complice très proche, comme les photos l’illustrent.

 

Pour ce qui est du vocabulaire, donc, je sèche encore.

 

 

 

 

 

 

 

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Tue, 14 Sep 2010 22:26:00 +0200 c08e7cb9601aea232f0ff7bafbae05fe AUTOUR DE MES JEUX http://flo-castels.fr/article-domination-feminine-et-domination-masculine-57074388-comments.html#anchorComment