J'apprécie beaucoup l'émission de Brigitte Lahaie sur RMC et j'ai été frappée par le nombre d'intervenants qui témoignent de la dissociation désastreuse qu'une femme peut faire entre son statut de femme et son statut de mère lors de la grossesse et après l'accouchement. C'est quelque chose que je n'ai pas expérimenté et dont je n'avais pas beaucoup entendu parler dans mon entourage - inexistence de ce phénomène ou tabou?
Mon premier mari ayant été stérile, j'ai eu mon fils tard et je n'ai pas pu avoir d'autres enfants.
J'ai vécu ma grossesse comme un moment merveilleux d'osmose. Entre les différentes parties de mon corps. Entre les différentes parties de mon destin. Entre le bébé en formation et moi. La grossesse s'est très bien passée. Je savourais toutes les transformations de mon corps. Bien sûr j'avais des désagréments mais je les admettais très bien.
J'ai redécouvert mon corps. J'ai admiré sa complexité dans cette fonction si naturelle de l'enfantement.
J'ai même appris à apprécié des aspects de moi que je n'aimais pas. J'ai de petits seins, mais ils ont merveilleusement fonctionné et m'ont permis d'allaiter de façon tout à fait satisfaisante. Et j'étais complexée par ma cellulite, mais quand j'ai expérimenté quelle fonction elle avait dans le processus de l'allaitement, j'en étais presque contente.
Aujourd'hui je me sens toujours d'autant plus mère que je me sens une femme épanouie. Cela me donne d'autant plus envie de donner.
Inversement, je suis une mère impliquée dans l'éducation de mon fils, engagée dans les associations scolaires et parascolaires qui le concernent. J'ai adapté mon activité professionnelle pour m'occuper mieux de lui. J'éprouve une certaine fierté d'être mère. Et cela m'inscrit dans une dynamique chaleureuse qui me donne encore plus envie de profiter de la vie dans ses autres aspects.
Et puis, bien sûr, le libertinage, c'est mon jardin secret. Quand je suis coquine, je ne suis plus du tout mère. Même si j'ai toujours un dessin de mon fils qui se promène dans mon sac. C'est le gros avantage du libertinage, on dissocie les espaces de plaisir et de parentalité sérieuse.
Mais combien de fois me suis-je retrouvée à recevoir un texto brûlant ou à penser à la suite coquine de ma soirée en pleine réunion de parents d'élèves? Cela me faisait monter une pression (adrénaline?) qui me portait à animer la réunion avec un dynamisme renouvelé et arriver à des solutions rapides et efficaces (lol).



 




Jeudi 8 janvier 2009 4 08 /01 /Jan /2009 16:46

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