J’expérimente avec JC à quel point cette forme de jouissance est mentale.

Bien sûr, à la base, il y a la technique. Femme bien cambrée. Doigté puissant avec pression sur le point G. De préférence par l’arrière. Bon.

Mais si chez certaines femmes comme Anouk, cela marche à tous les coups, chez moi ou chez d’autres, ce n’est pas systématique.

Je me souviens très bien de mon premier squirt. Avec mon ex-mari, au Cap d’Agde. J’ai eu l’impression d’avoir une fuite de sang de menstruations et j’ai couru aux toilettes. Rien… J’ai compris. Nous en avons beaucoup ri.

Depuis, je l’ai vécu à plusieurs reprises. Mais autant que je m’en souvienne, jamais lors d’une première rencontre avec un partenaire. C’est quelque chose qui ne peut se déclencher que si je me sens en osmose, si j’ai parfaitement confiance, si j’ai un sentiment de grande complicité. Il y a un instant précis où, étant réceptive à la technique qui fait monter ce type de volupté, percevant que la jouissance est à son comble, je me lâche. A cet instant précis, une partie de moi sent que mon cerveau peut déclencher quelque chose que je ne maîtrise pas et l’y autorise. C’est un instant, une fraction de seconde. J’ai conscience de tout ce qui se passe en moi mais je ne cherche pas à le contrôler. Il faut juste qu’à l’instant précis, je me dise « C’est parti » et que je n’y oppose pas. Sinon, c’est un orgasme tout court. C’est toujours très étrange et cela m’émerveille et m’amuse à chaque fois. Il m’est d’ailleurs arrivé de regarder le sol lorsque mon partenaire ne le voyait pas, vaguement fascinée par ce liquide. Le fonctionnement sur le principe du lâcher prise n’est pas différent de celui de l’orgasme. Simplement, cela déclenche autre chose. C’est moi qui décide, une partie de moi.

Certaines femmes avec qui j’en ai discuté éprouvent ainsi un plaisir plus intense. Moi non. Il est identique. Peut-être cela évoluera-t’il ?

Je peux avoir ce genre de jouissances une ou deux fois lors d’une rencontre réussie, les autres orgasmes en étant alors dépourvus.

Mais avec JC, cela devient systématique. Même si j’ai pris beaucoup de plaisir au cours d’une soirée et que je n’ai plus la tête au sexe, lorsque nous nous retrouvons, je viens encore facilement avec lui de cette façon-là.

Lorsque nous nous sommes revus après cette longue période de froid dans nos relations, nos ébats de retrouvailles étaient bien sûr d’une intensité particulière. Il m’a fait jouir de cette façon… 7 fois de suite. Je ne pensais même pas que cela était possible !

En cherchant des informations sur ce phénomène, je me suis rendue compte qu’il n’y a pas d’explication scientifique concluante, ni sur l’origine de ce liquide sans odeur ni saveur, ni sur le chemin qu’il parcourt pour arriver à gicler comme cela. Et je suis un peu agacée de constater qu’on en sait plus sur les anneaux de Saturne que sur ce mécanisme.


 

Mercredi 20 avril 2011 3 20 /04 /Avr /2011 16:55

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